Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Ollivier, Émile
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
1940-2002
Historique
Romancier et sociologue, Émile Ollivier est né à Port-au-Prince, Haïti, en 1940. Il fait ses études au Petit Séminaire Collège Saint-Martial et au Lycée Toussaint-Louverture de Port-au-Prince, puis il obtient un baccalauréat en philosophie à l'École Normale Supérieure d'Haïti (1962). Après un certificat d'études littéraires générales et des études de psychologie à la Sorbonne, il émigre au Québec dans les années 1960. Il obtient une maîtrise en pédagogie à l'Université d'Ottawa (1970), une maîtrise en sociologie (1974), et un doctorat en sociologie (1980), à l'Université de Montréal.
Il enseigne au Collège d'Amos (1966-1968), puis à la polyvalente de Beauharnois (1968-1973). Il a occupé par la suite, différentes fonctions administratives : coordonnateur au ministère de l'Éducation (1973-1976), adjoint à la direction de Télé-Université (1976-1977), administrateur à l'Université du Québec à Montréal (1977-1980), président de l'Institut canadien d'éducation des adultes (ICEA) ([1998]-2002) et membre de la Commission canadienne de l'UNESCO.
Il enseigne à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal à partir de 1977. En 1980, il est nommé professeur adjoint puis professeur agrégé en 1985, professeur titulaire en 1992 et professeur émérite en 2002. Au cours de sa carrière, il s'est notamment intéressé à la sociologie de l'éducation, aux problèmes d'alphabétisation et d'échec scolaire, aux phénomènes migratoires, à la formation des immigrants et à la problématique de l'intégration. Il a aussi travaillé sur la formation des adultes et l'éducation interculturelle. Enseignant fort apprécié de ses étudiants, habile communicateur, directeur de recherche très sollicité, Émile Ollivier a présenté des conférences dans des congrès et des colloques un peu partout dans le monde. Il a collaboré à divers journaux et périodiques dont Nouvelle Optique, Collectif Paroles, Sociologie et Société.
Il a été nommé chevalier de l'Ordre national du Québec et chevalier de l'Ordre des arts et des lettres de la France (2000). Il est reçu la même année membre de l'Académie des lettres du Québec. Son premier roman, Mère-Solitude, lui a valu le prix Jacques-Roumain (1985). Il a reçu le Grand Prix de la prose du Journal de Montréal pour La discorde aux cent voix (1987), le Grand Prix du livre de Montréal pour son roman Passages (1991) et le prix Carbet pour Les urnes scellées (1996).
Émile Ollivier est décédé le 10 novembre 2002.
Sources:
Forum (Université de Montréal) numéros du 10 juin 2002 et et du 18 novembre 2002;
Site du Secrétariat de l'Ordre national du Québec, site consulté le 2007-05-18;
Site de l'Académie des lettres du Québec, site consulté le 2007-05-18.