Le fonds Philip Stratford témoigne de ses activités de rédaction et de traduction, principalement de ses traductions de René Lévesque et d’Antonine Maillet. Les divers documents du fonds rendent compte principalement de sa passion pour la littérature, pour la traduction et pour le les relations entre le Canada anglophone et le Canada francophone, particulièrement le Québec . Le fonds contient des manuscrits et tapuscrits de ses poèmes, essais et traductions, de la correspondance, des contrats, des brouillons, des notes de travail, des révisions, des textes publiés ainsi que des recensions. Ses documents de travail incluent ses traductions de textes et œuvres de René Lévesque, Diane Hébert, Antonine Maillet, Robert Melançon, Félix Leclerc, Claire Martin et Marie-Claire Blais, ainsi que de la correspondance avec ceux-ci. Il contient aussi des bourses du Conseil Canadien des Arts et le Prix Gabrielle Roy pour la critique qu’il reçoit en 1986. Enfin, le fonds renferme aussi des manuscrits, tapuscrits et épreuves de ses propres livres, dont Seven Seasons (1994) Verse Portraits (1997), Hawthorn House (1999), et And Once More Saw The Stars (2001) et des écrits non publiés.
Dans une moindre mesure, le fonds témiogne de ses études à la Sorbonne à travers des cahiers de notes, des journaux intimes, des dessins et de la correspondance avec ses parents. On y retrouve aussi quelques documents portant sur sa carrière à l’Université de Montréal, incluant son curriculum vitae et son diplôme d’éméritat. On retrouve aussi des enregistrements VHS de cette cérémonie. Puis, il contient un dossier sur l'Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada, témoignant principalement des activités administratives.
Enfin, le fonds Philip Stratford contient de la correspondance entre Jacqueline Stratford, son épouse, et P.K. Page, poétesse, après son décès. Mme Page et M. Stratford travaillaient sur un recueil de poésie au moment de son décès, qui a été publié de façon posthume en 2001.