Zone du titre et de la mention de responsabilité
Titre propre
Fonds Alice Parizeau
Dénomination générale des documents
- Documents iconographiques
- Documents textuels
- Documents cartographiques
- Objets
Titre parallèle
Compléments du titre
Mentions de responsabilité du titre
Notes du titre
- Source du titre propre: Titre basé sur le créateur du fonds.
Niveau de description
Fonds
Dépôt
Cote
Zone de l'édition
Mention d'édition
Mentions de responsabilité relatives à l'édition
Zone des précisions relatives à la catégorie de documents
Mention d'échelle (cartographique)
Mention de projection (cartographique)
Mention des coordonnées (cartographiques)
Mention d'échelle (architecturale)
Juridiction responsable et dénomination (philatélique)
Zone des dates de production
Date(s)
-
1929-1991 (Création/Production)
- Producteur
- Parizeau, Alice
Zone de description matérielle
Description matérielle
3,1 m.l. de documents textuels. - 194 photographies : 74 négatifs coul., 66 épreuves coul., 54 épreuves n&b. ; 20,5 x 25,5 cm ou plus petit. - 1 carte géographique : encre bleue sur papier ; 63 cm x 57,5 cm.
Zone de la collection
Titre propre de la collection
Titres parallèles de la collection
Compléments du titre de la collection
Mention de responsabilité relative à la collection
Numérotation à l'intérieur de la collection
Note sur la collection
Zone de la description archivistique
Nom du producteur
Notice biographique
Alice Poznańska Parizeau OC est née à Łuniniec en Pologne le 25 juillet 1927. Fille de Stanislaw Poznański et de Rebeka Bronislawa Brendla Poznańska (nee Kestenberg), elle commence son éducation primaire à Cracovie et remporte le premier prix au Concours littéraire des Écoles secondaires. Très jeune, elle est recrutée comme agent de liaison dans l'Armia Krajowa (Armée de l'intérieur) durant la Seconde Guerre mondiale. Après l'insurrection de Varsovie, du 5 octobre 1944 au 12 avril 1945, elle est faite prisonnière de guerre aux camps de Fallingbostel, Bergen-Belsen et Oberlanden. À la Libération, elle reçoit la Croix de guerre pour l'honorer de son courage face à l'ennemi. Ses deux parents seront victimes de cette guerre.
Obligée de prendre le chemin de l’exil, Alice Parizeau est envoyée à Paris pour poursuivre ses études et ne retournera en Pologne qu’en 1960. Elle vit alors avec son oncle et sa tante, Léon et Ursule Poznański. À Paris, elle obtient un Baccalauréat ès Lettres (1948), une licence de droit (1953) et un certificat en sciences politiques (1953). En 1955, elle séjourne au Québec où elle fait la rencontre de Jacques Parizeau, futur Premier ministre du Québec. Elle décide d’y rester alors qu’on lui offre le mandat de mettre sur pied la bibliothèque économique de la Banque nationale du Canada (BNC). Le 2 avril 1956, elle épouse le futur Premier ministre du Québec et de cette union naissent deux enfants : Bernard et Isabelle. À la suite de son travail pour la BNC, elle devient officière de réhabilitation sociale pour la Ville de Montréal. À compter de 1970, et pendant deux ans, elle travaille au Département de criminologie de l’Université de Montréal où elle dirige des stagiaires. Par la suite elle est nommée secrétaire générale et titulaire de recherche au Centre international de criminologie comparée (CICC). Ses recherches au CICC l’amènent à la publication de plusieurs articles et ouvrages de criminologie, dont quelques-uns seront traduits et publiés aux États-Unis et en Europe.
Alice Parizeau conduit, parallèlement, une carrière de journaliste et d'essayiste à Cité Libre, La Presse, Châtelaine, MacLean’s, La Patrie et Le Devoir (où elle tient une chronique littéraire (1987)). Elle assume également un poste de rédactrice pigiste à Radio-Canada, où elle écrit, produit et anime des émissions. Cependant, c’est en tant que romancière qu’elle s’est fait le plus connaître. Elle contribue généreusement au paysage littéraire québécois par la publication de ses multiples romans, nouvelles et pièces de théâtre. Ces ouvrages incluent : Les solitudes humaines (1962), Voyage en Pologne (1963), Fuir (1963), Survivre (1964), Une Québécoise en Europe rouge (1965), Rue Sherbrooke Ouest (1967), Les lilas fleurissent à Varsovie (1981), Côte-des-Neiges (1983), Blizzard sur Québec (1987) ainsi que le livre biographique Une Femme (1991) qui a été publié de façon posthume. Son roman Les lilas fleurissent à Varsovie lui vaut le premier Prix européen de l'Association des écrivains de langue française (ADELF) en 1982. Alice Parizeau s'implique grandement dans des colloques, conférences, séminaires et événements littéraires au Québec et à l’international.
Alice Parizeau reçoit de nombreux prix et distinctions pour souligner son importante carrière, dont la Citation Présidentielle de l'American Society of Criminology (1975), le Certificat de Citoyen de Mérite du Conseil du Civisme de Montréal (1977). En 1987, elle devient Officier de l’Ordre du Canada. Enfin, l'École primaire Alice-Parizeau porte son nom. Mme Alice Parizeau s'éteint à la suite d'une longue maladie, le 30 septembre 1990 à Outremont.
Historique de la conservation
Portée et contenu
Le fonds Alice Parizeau témoigne de la vie personnelle et des multiples activités professionnelles d’Alice Poznańska Parizeau OC dans les domaines littéraire, journalistique, universitaire et gouvernemental. Il illustre les recherches qu'elle a menées, les causes qui lui tenaient à cœur comme militantiste, les sujets qui la passionnaient, et les prix et honneurs qui lui ont été décernés, dont le premier Prix européen de l’Association des Écrivains de Langue Française (1982) pour son roman Les lilas fleurissent à Varsovie et l’Ordre du Canada (1987). Les documents dans ce fonds attestent de la vie mouvementée d’Alice Parizeau et de son impact culturel et politique important au Québec, au Canada et en Pologne.
D’une part, le fonds contient des documents qui témoignent de la vie personnelle d’Alice Parizeau : de sa jeunesse en Pologne, de son éducation et de sa formation à Paris et de sa vie familiale. Ces documents retracent sa vie en Pologne lors de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à son arrivée au Québec. Parmi ceux-ci se trouvent sa carte de recrutement dans l'armée polonaise (1945), sa carte d'identité de l'armée polonaise (1947) et sa carte d'identité d'un camp pour femmes prisonnières de guerre (1945). La plupart des documents de cette période de guerre sont en polonais. Le fonds contient aussi 24 agendas qui témoignent de sa vie quotidienne pendant et après le guerre, ainsi que des documents qui attestent de sa formation à la Faculté de Droit de l’Université de Paris. Ensemble, ces archives brossent le portrait de son éducation personnelle et scolaire.
Le fonds témoigne aussi des activités d’écriture d'Alice Parizeau comme journaliste et romancière. Il témoigne de son processus de création littéraire et de rédaction ainsi que et de ses relations avec ses éditeurs et traducteurs. Le fonds rend compte principalement de l’écriture des romans Fuir (1963), Les militants (1974), Les lilas fleurissent à Varsovie (1981), Côte-des-Neiges (1983), Ils se sont connus à Lwow (1985), L’amour de Jeanne (1986), Nata et le professeur (1988) et Une Femme (1991). Il contient des manuscrits et tapuscrits complets, des traductions, des dossiers de recherche, des traductions, des contrats, des textes inédits, des pièces de théâtre et de téléthéâtre. Dans une moindre mesure, le fonds témoigne des émissions de télévision et de radio qui ont été produites, écrites ou animées par Alice Parizeau, ainsi que de ses relations de travail et contrats avec Radio-Canada. Il contient des documents qui portent sur les programmes radiophoniques Une demi-heure avec… et De Napoléon à Gorbatchev : Une littérature qui survit et sur des émissions de télévision dont Les écrivains du Québec.
Le fonds témoigne également du militantisme d’Alice Parizeau pour diverses causes au Québec, au Canada et en Pologne, ainsi que de son travail pour le Centre international de criminologie comparée (CICC) à l’Université de Montréal. À cet égard, il contient principalement des documents qui portent sur son travail pour la Ligue des droits de l’homme lors de la Crise d’Octobre, la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, le Comité d'aide à la Pologne et enfin pour la cause de Solidarność en Pologne. Parmi les documents qui témoignent de ces causes variées se trouvent des témoignages liés aux arrestations pendant la Crise d’Octobre, des journaux de bord de la Ligue des droits de l’homme, des rapports sur la justice et la criminalité, des rapports de voyages de recherche, des communiqués de presse et études du CICC et des bulletins originaux de Solidarność. Enfin, il contient des documents qui portent sur la création du Fonds Jean-Paul II, à l'Université Laval, ainsi que sur la visite du pape Jean-Paul II au Québec en 1984 et dont elle a participé à l’organisation en tant que Québécoise polonaise.
Finalement, le fonds contient des documents qui appartenaient à son époux, Jacques Parizeau, au moment où il était Ministre des Finances du Québec (1976-1984) et Député à l'Assemblée nationale du Québec (1976-1984, 1989-1996), avant de devenir Chef du Parti Québécois (1988-1996) et Premier ministre du Québec (1994-1996). Il contient surtout des documents qui témoignent de l’économie québécoise et du milieu industriel de 1960 à 1971, à l’ère de la Révolution tranquille. Il contient en outre des documents qui portent sur sa campagne électorale en 1970 à Ahuntsic et le cahier des résolutions du 6e congrès national du Parti Québécois.
Zone des notes
État de conservation
Source immédiate d'acquisition
Don de M. Jacques Parizeau.
Classement
Langue des documents
- allemand
- anglais
- arabe
- espagnol
- français
- italien
- japonais
- polonais
- suédois
Écriture des documents
Note de langue et graphie
La majorité des documents sont en polonais ou en français.
Localisation des originaux
Disponibilité d'autres formats
Restrictions d'accès
Il y a des restrictions de consultation aux dossiers P0315-B-D0008, P0315-E-1-D0003 et P0315-E-1-D0004 car ils contiennent des renseignements personnels.
Délais d'utilisation, de reproduction et de publication
Instruments de recherche
Éléments associés
Quelques archives d'Alice Parizeau se trouvent aux Archives nationales à Montréal sous la cote MSS49. Une épreuve photographique (un portrait d'Alice Parizeau) se trouve dans le dossier 1FP06553.
Accroissements
Note générale
Le fonds Alice Parizeau a été traité grâce à la contribution financière de BAnQ dans le cadre du Programme 2022-2023 de Soutien au traitement des archives privées.