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Personnes et organisations

Vice-rectorat

  • D0051-A
  • Collectivité
  • 1877-1967

Le poste de vice-rectorat est créé en 1877 à l'Université Laval à Montréal. Le premier à occuper le poste de vice-recteur est Mgr. Étienne Hamel (1877-1880). Suite à l'obtention de l'autonomie de l'Université de Montréal, Mgr Émile Chartier assume les fonctions de vice-recteur (1920-1944). Le vice-recteur fournit alors au recteur une assistance pour la présidence des assemblées de la Commission des études, pour la participation aux réunions des autres corps et pour remplacer le recteur quand celui-ci s'absente. En 1967, le poste de vice-recteur est scindé en plusieurs fonctions.

Veuillot, Louis

  • P0116-A
  • Personne
  • 1813-1883

Louis Veuillot est né le 11 octobre 1813 à Boynes dans le Loiret. Issu d'un milieu modeste, fils d'un ouvrier tonnelier, Louis Veuillot doit dès l'âge de treize ans quitter ses études primaires pour gagner sa vie. Son premier travail le mène auprès d'un avocat parisien frère d'un célèbre poète, Casimir Delavigne.

À l'adolescence, Veuillot débute l'écriture de quelques textes littéraires et devient à dix-sept ans l'éditeur du journal à Rouen suivi du journal de Périgueux peu de temps après. Pendant ces années, un débat s'installe chez l'écrivain qui se soucie et s'interroge sur ses convictions personnelles tant politiques que religieuses. C'est à son retour en 1838 d'un voyage à Rome que ses idées s'éclaircissent et qu'il découvre et embrasse la religion catholique. Ces nouvelles croyances amènent Louis Veuillot en 1843 à l'emploi du journal l'Univers. D'abord rédacteur, il accède bientôt au poste de rédacteur en chef de ce journal (1848), emploi qu'il occupe pendant près de quarante ans. Il se sert d'ailleurs de ce média d'information pour exposer et défendre fermement un courant idéologique, l'ultramontanisme. Au coeur de débats politiques et religieux, ce journaliste et écrivain empreint de solides convictions affirme haut et fort ses croyances. L'affirmation de ses idées lui vaut en 1844 une condamnation d'un mois de prison pour avoir défendu l'abbé Combalot qui dénonçait en chaire l'autorité de l'Université sur l'enseignement.

Auteur prolifique, Louis Veuillot publie une brochure intitulée Les libres penseurs en 1848 et plusieurs ouvrages dont Les Pèlerinages de Suisse (1838), Rome et Lorette (1841), L'Honnête Femme (1844), Le parfum de Rome (1861), Les odeurs de Paris (1866) et Pie IX (1878). Il est également l'auteur de poèmes et romans inspirés de son amour et de sa foi profonde en la religion catholique. Écrivain et journaliste hors pair, Louis Veuillot s'éteint à Paris le 7 avril 1883.

Vallerand, Jean

  • P0286-A
  • Personne
  • 1915-1994

Jean Vallerand est né le 24 décembre 1915, à Montréal. Il fait ses études classiques chez les Jésuites du Collège Sainte-Marie de 1927 à 1935. Durant les mêmes années, il étudie le violon avec Lucien Sicotte. Toujours à Montréal, il obtient en 1938 un diplôme en journalisme puis en 1939, une Licence en Lettres. De 1942 à 1949, Jean Vallerand parfait ses connaissances musicales au studio de Claude Champagne. Il poursuit ensuite des recherches en musicologie et poétique musicale. En 1942, il épouse Annette Brunet, avec qui il aura trois enfants, Jacques, François et Dominique.

En 1935, Jean Vallerand entre au Quartier Latin, à titre de rédacteur littéraire. Il y écrira plus de deux cents articles. Il y reste jusqu'en 1941. À cette date, il est employé comme critique au quotidien Le Canada jusqu'en 1946. Par la suite, il sera critique au Montréal-Matin (1948-1949 ), au Devoir (1952-1961), au Nouveau Journal (1961-1962) et à La Presse (1962-1964). De 1941 à 1944, il est chroniqueur cinéma pour la revue Relations et écrit des articles sur la musique pour diverses revues.

Jean Vallerand collabore avec Wilfrid Pelletier à la fondation du Conservatoire de Musique de Montréal. Il en est le secrétaire de 1942 à 1963 et y enseigne l'orchestration. Durant cette époque, il enseigne l'histoire de la musique et l'orchestration à l'Université de Montréal et est membre du Conseil de la Faculté de Musique de l'Université (1951-1966). Il est également chef d'orchestre pour Les Matinées Symphoniques et plusieurs autres concerts et, de 1945 à 1956, l'un des titulaires de la série éducative Radio-Collège à Radio-Canada. Jean Vallerand est chef des émissions musicales à Radio-Canada (1964-1966), conseiller culturel auprès de la délégation générale du Québec à Paris (1966-1969), directeur du réseau des six Conservatoires de musique et des deux Conservatoires d'art dramatique (1969-1975), conseiller pédagogique au Conservatoire de Musique de Montréal (1975), et enfin secrétaire général de l'Orchestre des jeunes du Québec (1977-1978).

Jean Vallerand a écrit quinze oeuvres musicales au cours de sa vie. Dès 1940, il remporte le trophée Schumann au festival-concours de musique du Québec pour sa mélodie Les rosées à la mer. En 1947, il reçoit une mention honorable pour son Nocturne pour orchestre, au concours international Reichold de l'Orchestre symphonique de Détroit. De plus, en 1966, Jean Vallerand reçoit la médaille d'argent de la Société Saint-Jean-Baptiste et en 1967, la médaille du centenaire. En 1987, l'Université d'Ottawa lui remet un doctorat honoris causa. Enfin en 1991, Jean Vallerand est nommé Chevalier de l'Ordre du Québec. Il décède le 24 juin 1994.

Vaillancourt, Jean-Guy

  • P0355-A
  • Personne
  • 1937-

Jean-Guy Vaillancourt est né le 24 mai 1937 à Chelmsford (Sudbury, Ontario). Titulaire d'un doctorat en sociologie de l'Université de Californie (Berkeley, 1975), il est professeur au Département de sociologie de l'Université de Montréal depuis 1969 et est promu professeur titulaire en 1983. Directeur de ce département entre 1984 et 1987, il en est également nommé administrateur en 1998. Il enseigne notamment la sociologie de la religion, la sociologie de l'environnement et la théorie sociologique américaine en plus d'agir à titre de professeur invité dans quatre autres universités québécoises ainsi qu'à l'Université Minas Gerais au Brésil et à l'Architectural University de Hanoï au Vietnam. Spécialiste reconnu des mouvements religieux de droite et de gauche ainsi que du Vatican, il effectue également des recherches en sociologie de l'environnement et en écosociologie portant particulièrement sur l'énergie, sur les changements climatiques, sur le développement durable et sur le mouvement vert au Québec et au Canada. Auteur de nombreux ouvrages, chapitres de livres et articles dans les domaines de l'écosociologie, la sociologie de la paix, la religiologie et des mouvements sociaux, il est aussi rédacteur en chef de Sociologie et Sociétés de 1978 à 1982. Publié en 1980, son ouvrage Papal Power constitue une contribution majeure à la compréhension de la papauté contemporaine.

Vachon, G.-André

  • P0280-A
  • Personne
  • 1926-1994

G.-André Vachon est né à Strasbourg, le 8 janvier 1926. Il fait des études de philosophie à Montréal (licence 1950), de théologie en Belgique (licence 1958) et de lettres à Paris (doctorat 1963). Il enseigne au Collège du Sacré-Coeur à Sudbury de 1951 à 1953 et au Collège Brébeuf à Montréal de 1953 à 1955. On l'engage en 1965, à titre de chargé d'enseignement, au Département d'études françaises de l'Université de Montréal. Il devient professeur assistant la même année, puis professeur agrégé en 1968. En 1971, il obtient le statut de professeur titulaire. Critique littéraire et essayiste, il assume la direction de la revue Études françaises de 1966 à 1978. Récipiendaire d'un prix du gouverneur général en 1965, il est l'auteur de nombreux articles et entre autres des livres suivants : Le Temps et l'espace dans l'oeuvre de Paul Claudel. Une tradition à inventer, Rabelais tel quel, Esthétique pour Patricia, Toute la terre à dévorer. Il est décédé le 18 avril 1994.

Université Laval

  • P0166-A
  • Personne
  • 1852-

L'Université Laval est fondée par charte royale signée par la reine Victoria le 8 décembre 1852. Il lui est possible, à l'aide d'une clause incluse dans sa chartre, d'affilier des collèges et séminaires dans le but d'assurer la rentabilité de l'Université. Possédant donc une charte royale, l'Université sollicite à Rome une charte pontificale l'autorisant à émettre des diplômes de théologie. Suite à ce refus, découle un bref pontifical qui confère pourtant à l'Université Laval les pouvoirs recherchés. L'Université est alors dirigée par un Conseil universitaire qui gère les programmes d'études, la pédagogie et la discipline. Dès 1853 le Séminaire, principal bailleur de fonds de l'université, finance la construction de la Faculté de médecine, du pensionnat et du Pavillon central dans le quartier latin ce qui établit physiquement la nouvelle institution. L'enseignement offert est basé sur les traditions européennes et donne droit à un baccalauréat, une licence, une maîtrise ou un doctorat. Quatre facultés verront le jour dans les année suivantes soit arts, droit, médecine et théologie.

En vertu de la charte royale, la Faculté des arts doit conférer le baccalauréat ès arts à tout finissant ayant réussi un programme d'enseignement secondaire rencontrant les normes de l'Université. L'Université Laval établit donc des règles d'affiliation d'institutions d'enseignement secondaire et impose des examens uniformes pour rendre opérationnelle cette fonction. Certains collèges et séminaires, particulièrement ceux de la région de Montréal ont peur d'ainsi perdre leur autonomie. Suite à ces résultats mitigés, Mgr Bourget demande à Rome l'établissement d'une université à Montréal. Cette demande est refusée en 1876, mais Rome impose l'établissement d'une succursale de l'Université Laval à Montréal, puis celle-ci reçoit la charte pontificale désirée auparavant.

Insatisfaits de nouveau, les montréalais poursuivent leurs demandes afin d'obtenir une université. Le Vatican refuse de nouveau mais en 1889, il accorde à la succursale une très grande autonomie. En 1920 la succursale de Montréal devient l'Université de Montréal, rivale de l'Université Laval. Suite à une campagne de financement, le début d'une expansion voit le jour avec la création de l'École normale supérieure en plus d'autres écoles en chimie, musique et pharmacie. Entre 1930 et 1940, les universités pontificales sont encouragées à concurrencer les universités non catholiques surtout par la mise à jour et le renforcement de l'enseignement de la théologie et de la philosophie. Ainsi en 1935, elle établit la Faculté de droit canonique et la Faculté de philosophie qui se rattache à l'École des sciences sociales. La création de facultés se poursuit dans les années suivantes lorsqu'en 1940 sont instaurées celles d'agriculture, des sciences sociales en 1943, d'arpentage et de génie forestier en 1945.

Pendant la décennie suivante, l'Université Laval se déplace en banlieue puisque de nouveaux bâtiments modernes sont construits sur la Cité universitaire ceci à l'image des universités américaines qui regroupent physiquement toutes leurs facultés. De plus, d'autres changements viennent bouleverser les structures administratives, d'enseignement et de recherche. Lentement l'état prend une part plus importante dans le financement de l'Université au détriment du Séminaire de Québec. Puis l'Université se donne des objectifs précis qui visent l'enseignement du savoir, la recherche et le développement du savoir enseigné, puis la mise au service de la société du savoir développé. Au début de 1960, l'administration se laïcise, se professionnalise et se bureaucratise marquant ainsi une rupture avec le Séminaire. Puis avec l'aide accrue de l'État, l'Université poursuit son expansion par la construction de nouveaux bâtiment et de nouvelles facultés.

Une nouvelle charte provinciale adoptée en 1969 par l'Université et l'année suivante par l'Assemblée nationale entre en vigueur en 1971 et remplace la charte pontificale. Afin de démontrer son ouverture sur la société qui la finance, la création d'un Conseil d'administration en 1991 ouvre sa gestion au monde extérieur. Pour assurer l'autonomie nécessaire à son bon fonctionnement, l'établissement se dote d'un Conseil de l'Université, qui assume la gestion de l'enseignement et de la recherche.

Unité de recherche et de développement en éducation médicale

  • E0158-A
  • Collectivité
  • 1982-

Les premières discussions sur la possibilité de la création d'une Unité de pédagogie médicale ont lieu à l'automne 1981. La création officielle de l'Unité de recherche et de développement en éducation médicale (URDEM) remonte au début de l'année 1982, suite à l'utilisation grandissante des sciences de l'éducation dans l'enseignement de la médecine.

Les tâches de l'URDEM sont les suivantes : le perfectionnement pédagogique des professeurs, la recherche appliquée à l'éducation médicale; les services pour l'amélioration de l'intervention pédagogique; tout en tenant compte du caractère particulièr des études médicales. L'objectif principal demeure la formation des professeurs, la recherche est d'ailleurs orientée vers cette fin.

Pour conserver sa liberté d'action, l'URDEM dépend directement du doyen de la Faculté de médecine. Par la suite, le vice-doyen des études de premier cycle supervise l'Unité.

Le fonctionnement n'est pas basé sur l'utilisation de conseil ou de comité. Chaque membre consacre une plus ou moins grande partie de son temps au travaux de l'Unité en fonction de son poste et des travaux en cours.

Union générale des étudiants du Québec

  • P0168-A
  • Collectivité
  • 1964-1969

L'UGEQ est créée en 1964 par plus d'une centaine de délégués des principales associations étudiantes du Québec dont le projet est de former une organisation étudiante à l'échelle du Québec. Elle devient effectivement une organisation centrale des étudiants du Québec à de multiples niveaux de formation; universitaire, préuniversitaire et professionnel. Elle a pour mission de promouvoir l'accessibilité générale à l'enseignement supérieur et la démocratisation du système d'éducation. Dans sa charte, il est mentionné qu'elle doit informer les étudiants, canaliser les revendications, définir les centres d'intérêt en plus d'offrir différents services. L'UGEQ repose sur trois structures principales : l'Assemblée générale annuelle des délégués des associations étudiantes membres, le Conseil central national ou Comité de coordination (Comcor) et le Comité exécutif, formé d'un président et de cinq à sept vice-présidents. L'UGEQ cesse ses activités en 1969.

Turner, James M.

  • P0389-A
  • Personne
  • 1945-

James M. Turner est né le 21 août 1945 à Victoria (Colombie-Britannique). Il obtient une maîtrise en Library and Information Studies de l'Université McGill en 1986 et un doctorat l'Université de Toronto en 1994. Il amorce sa carrière à l'Université de Montréal en 1992 à titre de chargé d'enseignement. Il devient professeur adjoint en 1994 puis professeur agrégé en 2000 et professeur titulaire en 2006.

La recherche qu'il a poursuivie pendant toute sa carrière est une prolongation de la thèse de doctorat qui portait sur l'indexation plan par plan des images en mouvement. Au cours des années, il a exploré d'autres aspects de cette question, notamment l'exploitation, aux fins d'indexation, de textes de toutes sortes créés lors des processus de production de films et émissions de télévision. James M. Turner a également fait plusieurs recherches sur l'indexation multilingue d'images fixes et en mouvement.

Trudeau-Bérard, Nicole

  • P0108-A
  • Personne
  • 1946-

Avocate et administratrice, elle est née en 1946. Elle est secrétaire générale adjointe entre 1977 et 1981. En 1981, elle est nommée vice-présidente à la Commission des droits de la personne.

Trépanier, Léon

  • P0193-A
  • Personne
  • 1881-1967

Léon Trépanier est né à Québec en 1881. Il complète des études classiques à l'Université d'Ottawa. Il arrive à Montréal en 1901, il y demeurera jusqu'à sa mort. En 1905, il épouse Anne-Marie Gagnon. Il débute sa carrière journalistique à La Presse en 1901. Il deviendra plus tard chef du service des nouvelles au Devoir (1910), puis à la Patrie (1917). Il sera journaliste et correspondant pour plusieurs autres journaux jusqu'à quelques années avant son décès. En 1919, il est délégué de la Presse française du Canada à la conférence de la paix à Paris et à Versailles, où il sera également représentant du gouvernement fédéral comme directeur adjoint du Service des renseignements pour le Canada. Léon Trépanier entreprend en 1920 une carrière municipale en étant nommé secrétaire d'une Commission du gouvernement provincial. En 1921, il est élu à Montréal comme échevin pour le quartier Lafontaine, poste qu'il occupera presque sans interruption jusqu'en 1938. Il est de plus, leader du Conseil municipal de 1928 à 1930 et de 1932 à 1934. Léon Trépanier est également durant ces années (1925-1929) président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, où il oeuvre à l'érection d'une croix au sommet du Mont-Royal, en plus de mettre sur pied le défilé traditionnel du 24 juin. Doyen du Conseil municipal, il démissionne en 1938 pour accepter la direction des fêtes du tricentenaire de Montréal. Il organisa également différents événements commémoratifs pour différentes villes et régions : Trois-Rivières (1935), Sherbrooke (1937), (1938) et Hull (1950). Il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société des Dix, de la Commission des monuments et sites historiques du Québec et d'encore bien d'autres sociétés, clubs et cercles. Léon Trépanier est décoré en 1943 de l'Ordre de l'Empire britannique. Et il reçoit en 1963 la médaille d'or de la Société historique de Montréal pour sa contribution à l'histoire. Il meurt le 19 septembre 1967 à l'âge de 86 ans.

Tremblay, Gilles

  • P0392-A
  • Personne
  • 1932-2017

Gilles Tremblay est compositeur, pianiste et ondiste né à Arvida le 6 septembre 1932. Il fait ses premières études musicales à Montréal avec Jocelyne Binet, Edmond Trudel et Gabriel Cusson, puis au Conservatoire de musique de Montréal où il sera l'élève de la pianiste Germaine Malépart tout en travaillant la composition avec Claude Champagne. En 1954, il participe au premier véritable concert de musique contemporaine donné à Montréal. Il poursuit sa formation à Paris auprès d'Olivier Messiaen, d'Yvonne Loriod, de Maurice Martenot et d'Andrée Vaurabourg-Honegger et obtient un Premier Prix d'analyse musicale et une Première Médaille d'ondes Martenot au Conservatoire de Paris. C'est à cette époque qu'il rencontre Pierre Boulez, Yannis Xenakis et Karlheinz Stockhausen et qu'il s'initie aux techniques électroacoustiques avec le Groupe de recherche musicale dirigé par Pierre Schaeffer.

Dès son retour au Québec, Gilles Tremblay entreprend de nombreuses activités, consacrant son temps à l'enseignement (il est professeur au Conservatoire de musique du Québec, où il est responsable des cours d'analyse à partir de 1962, puis de composition de 1967 jusqu'à sa retraite, en 1997), donnant des conférences et animant la série Festivals à la radio de Radio-Canada, où il participe également à une série d'émissions avec Fernand Ouellette. Ces occupations ne l'empêchent pas de poursuivre ses recherches, de composer, de répondre à de nombreuses commandes et de se consacrer à la sonorisation du Pavillon du Québec à Expo 67. Il compose des œuvres majeures, dont Fleuves (1976), Vers le Soleil (1978) et Compostelle I (1978), à l'occasion du 70e anniversaire de Messiaen.

L'œuvre de Tremblay, d'une grande richesse sonore et esthétique, connaît une notoriété internationale; elle a marqué l'évolution de la musique et de l'art contemporain au Québec. Parmi ses compositions, il faut mentionner AVEC – Wampum Symphonique, composée pour le 350e anniversaire de la fondation de Montréal, L'Espace du cœur (1997), sur des textes croisés de Guillaume de Machaut et de Gaston Miron, À quelle heure commence le temps? (1999), monodrame lyrique sur un texte de Bernard Lévy, et Les Pierres crieront, œuvre pour grand orchestre et violoncelle solo créé à l'Orchestre national de France.

Membre du conseil d'administration de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) de 1968 à 1988, il en fut aussi le président (1982-1988) et le directeur artistique (1986-1988). Il a reçu de nombreux prix, dont le prix Calixa-Lavallée en 1968, le prix Denise-Pelletier en 1991 et le prix Serge-Garant de la Fondation Émile-Nelligan en 1997.

Le parcours de Gilles Tremblay est exemplaire; ce compositeur et pianiste n'a jamais cessé de repousser les frontières de sa recherche. Sa contribution à la musique contemporaine est remarquable parce que marquée du sceau d'une ouverture d'esprit exceptionnelle et d'une conscience aiguë de la nature même du son.

Tremblay, Gérard

  • P0199-A
  • Personne
  • 1896-1977

Gérard Tremblay a étudié et enseigné à l'Institut Agricole d'Oka de 1924 à 1962 (de 1959 à 1962, il enseigne à titre de professeur agrégé). Il est assistant d'Aimé Gagnon à la Chaire d'économie rurale dans les années cinquante. Il aura l'occasion tout au long de sa carrière d'oeuvrer dans la pratique agricole dans l'Ouest canadien et le Québec.

Trahan, Michel

  • P0377-A
  • Personne
  • 1943-2010

Michel Trahan est né le 14 décembre [1943]. Il complète deux baccalauréats, le premier à l'Université Laval en arts (1962) et le second à l'Université de Montréal en pédagogie (1963). Il obtient par la suite une Licence en orientation de l'Université de Montréal (1965) et un doctorat en éducation de l'Université de Toronto (1974). Il fait ses débuts comme professeur à la Faculté des sciences de l'éducation à titre de professeur adjoint en 1974. Il devient plus tard professeur agrégé (1979) puis professeur titulaire (1989). Au fil des ans, il dirigea 13 thèses de doctorat et 17 mémoires de maîtrise.

Dans les années soixante-dix, il fut le leader, le penseur et l'âme dirigeante de la section de mesure et évaluation dont il est le chef de section (1976-1980). De 1985 à 1991, il occupe la fonction de doyen de la Faculté des sciences de l'éducation. Sous son mandat de 6 ans, la faculté a connu un des moments déterminants de sa vie, soit la départementalisation. Plus fondamentalement, le décanat de Michel Trahan a marqué un tournant important pour la faculté. En effet, il a réussi, par son charisme et son leadership, à asseoir la crédibilité universitaire des sciences de l'éducation au sein de l'université, parmi sa direction et les cadres académiques des facultés et départements disciplinaires.

Michel Trahan est par la suite successivement Vice-recteur aux ressources humaines (1995-1998), vice-recteur exécutif (1998-2003), Vice-recteur exécutif et au développement académique (2003-2005) et Vice-recteur - administration et finances (2005). En plus d'être l'auteur ou le coauteur d'une dizaine de livres et d'une vingtaine d'articles dans des revues savantes, Michel Trahan a été conférencier, panéliste et auteur dans le cadre d'une cinquantaine de communications faites à l'occasion de colloques, congrès et événements scientifiques. Membre de plusieurs associations et sociétés, il a aussi été directeur de la revue Mesure et évaluation en éducation pendant trois ans. Au sein de la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CRÉPUQ), il s'est vu confier la présidence de trois comités importants, dont celui portant sur la grille de financement. Michel Trahan est l'un des fondateurs du Réseau Éducation francophone (REF).

Michel Trahan est nommé professeur émérite de l'Université de Montréal en 2007. Il décède le 7 octobre 2010.

Traditions musicales du monde

  • P0239-A
  • Collectivité
  • 1978-1983

Organisme créé en 1978 dans le but de promouvoir la musique classique du monde, particulièrement la musique non occidentale.

Tousignant, Eugène

  • P0132-A
  • Personne
  • 1899-1980

Eugène Tousignant est né le 20 juillet 1899 à Saint-Hyacinthe. Fils de François Tousignant et de Mathilda Massé, il fait ses études au Séminaire de sa ville natale de 1911 à 1919 puis poursuit son éducation en droit à l'Université de Montréal de 1919 à 1922. En 1924, Tousignant est admis au Bareau et le 27 août de cette même année, il convole en secondes noces avec Mme Cora Beauparlant. Trois ans plus tard, il obtient une licence en sciences sociales. Eugène Tousignant ne délaisse toutefois pas la profession d'avocat puisqu'il exerce à Saint-Hyacinthe. Il s'éteint le 7 avril 1980 à Saint-Hyacinthe.

Touchette, Claude-René

  • P0047-A
  • Personne
  • 1931-2018

Claude René Touchette est un des pionniers de l'andragogie au Québec. Claude-René Touchette est né le 1er mai 1931 à Saint-Alexandre-de-Kamouraska. Il étudie à l'Université de Montréal où il obtient un baccalauréat en pédagogie (histoire et géographie) en 1959 et une maîtrise en histoire en 1965. En 1973, il obtient un doctorat (Adult Education and Higher Education) de l'Université de Toronto. Claude-René Touchette devient conseiller pédagogique à la Faculté des arts de l'Université de Montréal en 1965 et obtient une charge d'enseignement en Sciences de l'éducation de 1966 à 1969, année où il est promu professeur adjoint. En 1972, il fonde et prend la responsabilité de la section d'andragogie de la Faculté des sciences de l'éducation. De 1973 à 1974, il est également fondateur de la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Moncton (Nouveau-Brunswick). Il est nommé professeur agrégé en 1974 et revient par la suite à l'Université de Montréal où il deviendra chef de la section d'Andragogie de 1977 à 1986. Il est rattaché au Département de psychopédagogie et d'andragogie, en 1988. Il sera membre de nombreuses commissions et comités. Il prend sa retraite en 1994. Claude-René Touchette est décédé à Montréal le 25 janvier 2018.

Tilly, Noël

  • P0095-A
  • Personne
  • [17-]-[18-?]

n.d.

Tessier-Potvin, Micheline

  • P0362-A
  • Personne
  • 1932-2006

Micheline Tessier-Potvin naît à Paris de parents canadiens le 21 juillet 1932. Elle reçoit sa première formation de chant à l'École normale de musique de Westmount de 1945 à 1949. Elle se perfectionne ensuite à New York, de 1953 à 1957. Durant deux étés (1955, 1956), elle fait un stage au Festival de Marlboro, où elle chante en concert cantates et mélodies. À cette époque, elle fréquente également la Julliard School of Music. Micheline Tessier-Potvin étudie ensuite l'italien et le russe, respectivement à la Berlitz School of Language et à l'Université McGill. Elle obtient un baccalauréat en enseignement secondaire (B.E.S.) en 1970 et, finalement, un certificat en traduction de l'Université de Montréal en 1990. En 1960, elle épouse Gilles Potvin (voir le fonds P 299), avec qui elle aura quatre enfants. Micheline Tessier-Potvin meurt le 25 février 2006.

Micheline Tessier-Potvin débute sa carrière aux Festivals de Montréal en 1957, puis à l'Opera Guild of Montreal l'année suivante. En 1959-1960, elle tient plusieurs rôles au Landestheater de Detmold (Allemagne), avec lequel elle a signé un contrat, et se produit dans plusieurs autres villes allemandes. Elle revient ensuite à Montréal où elle travaille avec Bernard Diamant. Elle fait aussi ses débuts à la Compagnie d'Opéra canadienne en 1961 et donne des récitals pour les Community Concerts les deux années suivantes. Elle se produit également à la radio et à la télévision de la Société Radio-Canada. Micheline Tessier-Potvin forme ensuite le trio Bel Canto et part en tournée pour les Jeunesses musicales du Canada de 1963 à 1965. Tour à tour soliste pour l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre symphonique de Québec, l'Orchestre de chambre McGill et l'Orchestre du Centre national des arts d'Ottawa, elle chante aussi avec l'Orchestre symphonique de Bordeaux, à Carnegie Hall et tient plusieurs rôles au Théâtre lyrique de Nouvelle-France. En 1968, elle se rend en U.R.S.S. pour y chanter Tosca et Madama Butterfly, de même qu'un récital de mélodies françaises à la télévision de Moscou. À partir de 1971, elle se consacre surtout à l'enseignement, d'abord à l'École normale de musique (1967-1969), à l'UQÀM (1969-1974), puis au Cégep Lionel-Groulx (1974-1976). Elle dirige ensuite le département de musique du Collège Marguerite-Bourgeoys de 1976 à 1983. En 1981, Micheline Tessier-Potvin est nommée directrice générale adjointe des Jeunesses musicales du Canada, puis directrice artistique en 1985, poste qu'elle occupera jusqu'en 1990. L'année suivante, elle est nommée directrice artistique de l'Opéra-comique du Québec. Elle sera finalement membre du conseil d'administration (1977-82) puis présidente (1982-1983) du Conseil canadien de la musique, ainsi que présidente de la Conférence canadienne des arts (1983-1984), qui la nommera membre honoraire à vie en 1994. En plus de cette distinction tardive, Micheline Tessier-Potvin a été Lauréate chant de l'AMQ en 1950, boursière des Concerts Sarah-Fischer (1951), des Amis de l'art (1952) et du Gouvernement du Québec (1955, 1957). En 1957, finalement, elle reçoit une première médaille à l'unanimité au Concours international d'exécution musicale de Genève.

Technologies de l'information

  • D0144-A
  • Collectivité
  • 1997-

Les Technologies de l'information voient le jour en juin 1997 sous le nom de la Direction des infrastructures technologiques d'enseignement et de la recherche (DITER). En février 2000 elle change de nom et devient la Direction générale des technologies de l'information et de la communication (DGTIC). La DGTIC a comme mandat de soutenir tous les usagers dans leur utilisation des technologies de l'information et de la communication que ce soit pour le travail, la recherche, l'enseignement ou l'apprentissage et le traitement de l'information. En plus d'appuyer la communauté universitaire dans ces domaines, la DGTIC souhaite formuler un scénario de renouvellement des systèmes d'information de gestion de l'Université utilisés par les ressources humaines, financières et académiques. Ainsi, elle désire mettre à jour et renforcer les infrastructures informatiques, les télécommunications et les ressources humaines spécialisées, offrir les meilleurs outils de gestion du savoir et de la gestion administrative et, pourvoir au support des sites Internet de l'Université. Comme autres responsabilités, la DGTIC voit à fournir l'accès au courrier électronique pour le personnel et les étudiants et à en gérer le service, à conseiller les enseignants lors de l'achat d'équipement informatique, à assurer la sécurité informatique sur le campus, à produire le matériel pour l'enseignement et la recherche et à s'occuper du réseau informatique et téléphonique de l'Université (intranet et autres). Enfin, la DGTIC se porte garante de l'installation, la réparation et le prêt d'équipement audiovisuel. En septembre 2017 à la suite de sa fusion avec le Centre d’expertise Synchro (CDE) la Direction générale des technologies de l'information et de la communication (DGTIC) devient les Technologies de l’information (TI).

Taschereau, Jean-Thomas

  • P0101-A
  • Personne
  • 1814-1893

Jean-Thomas Taschereau est né le 12 décembre 1814, à Québec. En 1840, il épouse Louise-Adèle Dionne, à Kamouraska. Par la suite, en 1862, il épouse en secondes noces Joséphine Caron, à Sillery. En 1823, il entre au Petit Séminaire de Québec. Il devient clerc en droit en 1832. Le 11 juillet 1836, il est accepté au barreau. Il se perfectionne à Paris. En 1860, il devient Conseiller de la Reine. En 1865, il devient juge à la Cour Supérieure. En 1873, il accédera au poste de juge de la Cour du banc de la Reine. Finalement en 1875, il devient juge à la Cour Suprême du Canada. Il y restera jusqu'à sa retraite en 1878.

Jean-Thomas Taschereau remplit également les fonctions de professeur en droit commercial à l'Université Laval de 1855 à 1857. Il recevra de cette université un doctorat honorifique en 1855. En décembre 1857, il entreprendra une brève carrière politique en se présentant comme candidat conservateur. Il oeuvre aussi dans le domaine militaire. Il sera nommé major du deuxième bataillon de Lobitnière en 1856. Il est un des fondateurs de la Société géographique de Québec. Il est décédé le 9 novembre 1893, à Québec.

Tarut, Alfred

  • P0345-A
  • Personne
  • [18-?]-[19-?]

Alfred Tarut a été trésorier de la branche canadienne du Comité France-Amérique.

Tardif, Cécile

  • P0363-A
  • Personne
  • [194-]-2008 

Cécile Tardif complète un baccalauréat en pédagogie à l'Université de Montréal, en 1969, et un baccalauréat spécialisé en éducation (études littéraires) à l'Université du Québec à Montréal, en 1974. Elle obtient en 1979 sa maîtrise ès arts en didactique du français, langue seconde, à l'Université de Montréal. Elle complète enfin une maîtrise ès arts en musicologie à cette même université en 1995.

Cécile Tardif est d'abord enseignante à la Commission des écoles catholiques de Montréal (1969-1974) et aux commissions scolaires du Lakeshore et de Lakeshore/Baldwin-Cartier (1974-1979). Elle devient agente de développement pédagogique pour le ministère de l'Éducation du Québec de 1979 à 1984, avant de retourner enseigner à la commission scolaire du Lakeshore, de 1984 à 1985. Elle anime de nombreux ateliers de formations au Québec, au Canada et aux États-Unis entre 1984 et 1996.

Elle est par ailleurs chargée de cours à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université McGill (1981-1983), à la Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal (1980-2003) et au Service d'éducation permanente de l'Université de Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse (1991-1995). Elle obtient le Prix d'excellence en enseignement de la Faculté de l'éducation permanente en 1996. Elle publie de nombreux ouvrages en enseignement du français, langue étrangère, et du français, langue maternelle, tout en se consacrant à l'édition de cours en formation à distance, à titre de chargée de projet (1996-2007). Elle est enfin responsable de la recherche iconographique pour le Conseil de la langue française (1997-2000).

Cécile Tardif est également chargée de cours à la Faculté de musique de l'Université de Montréal, où elle donne le cours de Méthodologie musicale (1994-1995) et d'Introduction à la recherche musicologique (2000-2002). Ses recherches liées à la musicologie se poursuivent de 1986 à 2007. Elles portent essentiellement sur la compositrice romantique française Cécile Chaminade (1857-1944), sur le violoniste belge Martin-Pierre Marsick et sur les salons de musique parisiens de la fin du XIXe siècle. Elle donne de nombreuses conférences et publie plusieurs articles et ouvrages biographiques à ce sujet. Elle travaille parallèlement comme recherchiste occasionnelle à l'émission Musique en fête (Société Radio-Canada). Cécile Tardif meurt le 15 janvier 2008.

Szabo, Denis

  • P0301-A
  • Personne
  • 1929-2018

Denis Szabo naît à Budapest en 1929. Il obtient une Licence ès sciences politiques et sociales aux Universités de Budapest et Louvain (1952), il est Docteur ès sciences politiques et sociales de l'Université de Louvain (1956) et il est diplômé de l'École Pratique des Hautes Études de la Sorbonne (1958). Il est professeur à l'Université de Montréal (1958) où il a fondé l'École de criminologie (1960) et le Centre international de criminologie comparée (1969). Il a enseigné, à titre de professeur invité, au Collège de France, à l'Institut d'Études politiques de Paris, à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, à l'École Normale Supérieure, ainsi qu'à plusieurs autres universités. Président de la Société internationale de criminologie (Paris, 1978) et Président de l'Association internationale des criminologues de langue française (Genève, 1987), il est docteur honoris causa des Universités de Sienne (1983), de Budapest (1985), d'Aix-Marseille (1992) et de l'Université Panteios (1996). Il reçoit plusieurs distinctions honorifiques, dont celles-ci : membre de la Société Royale du Canada, professeur émérite de l'Université de Montréal, Officier de l'Ordre du Canada (1985), Chevalier des Arts et des Lettres (France, 1996) et Commandeur de l'Ordre du Mérite Républicain (Hongrie, 1996). Il est auteur et coauteur d'une quinzaine de livres et d'un bon nombre d'articles dans le champ pénal dont "L'inceste en milieu urbain " (1958), "Crimes et Villes " (1960), " Criminologie et politique criminelle " (1978), " Science et crimes " (1986), " D'anthropologie à la criminologie comparée " (1993) et " Traité de criminologie empirique " (1994). Il fonde la revue Criminologie en 1968 à Montréal et est directeur scientifique de la Revue internationale de criminologie et de police technique (Genève 1980- ).

Syndicat national des employés de l'Université de Montréal

  • P0034-A
  • Collectivité
  • 1962-1986

Le Syndicat national des employés de l'Université de Montréal a été fondé en 1962 alors qu'il regroupe les employés de la cafétéria du Centre social et ceux de l'ancienne résidence. Affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), son histoire est marquée par une grève en 1962 pour les employés de la cafétéria, puis en 1966, pour les employés des bibliothèques. À l'automne 1986, suite à une assemblée générale, une fusion se réalise entre le Syndicat national des employés de l'Université de Montréal (SNEUM) et le Syndicat des employés de l'Université de Montréal (SEUM). Le Commissaire du travail approuve la réunion des deux regroupements le 3 mars 1987.

L'obligation d'afficher les postes ouverts, la possibilité de promotion après deux ans et la fixation d'un taux précis pour le travail supplémentaire sont quelque un des gains obtenus par Syndicat suite à son action. Une des personnes qui a assuré la présidence du Syndicat est Mme Simone Guillet.

Source :

Journal Continum vol 54, no 3 p.3

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