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Personnes et organisations

Bouthillier, Thomas

  • P0099-A
  • Personne
  • 1797-1861

Thomas Bouthillier est né à Québec le 9 octobre 1797. Il épouse en 1826 Eugénie Papineau (cousine de Louis-Joseph Papineau). Il aura avec elle une fille. Il fait ses études au Petit Séminaire de Québec, puis à L'Université de Philadelphie. Il devient médecin en 1817. Il est député du comté de Sainte-Hyacinthe de 1834 à 1851. Il participera aux rébellions de 1837 et devra se réfugier quelque temps aux États-Unis. Il est l'un des fondateurs du Courrier de Sainte-Hyacinthe. En 1854, il devient inspecteur des agences de terres au Bas-Canada. Il fera un rapport en 1855 sur les travaux de la colonisation. Il est décédé à Sainte-Hyacinthe, en 1861.

Brouillet, Luc

  • P0417-A
  • Personne
  • 1954-

Luc Brouillet est à l'Assomption le 18 juin 1954. Il obtient un baccalauréat (1975) et une maîtrise (1977) en sciences biologiques de l'Université de Montréal et un doctorat en biologie de l'University of Waterloo (1981). Il est associate-professorà l'Université McGill University de1980 à 1982. En 1982 il entre à l'université à titre de professeur adjoint . Il est promu professeur agrégé en 1987, puis professeur titulaire en 1995. Depuis 1982 Luc Brouillet est le conservateur de l'Herbier Marie-Victorin. Il occupe la fonction d'administrateur délégué de l'Institut de recherche en biologie végétale du1 juin 2006 au 31 décembre. 2007puis du 1 janvier et le 31 mai 2010.

Luc Breouillet a été directeur de la société de Biologie du Québec. Actif au sein de l' Association botanique du Canada(CBA/ABC) il en est président (1987) section systématique & Phytogéographie, prés. (1997-2002). et vice-président (1996-97. Il reçoit le prix Mary E. Elliott pour services à l'Association botanique du Canadaen 1995. Il est président des Amis du Jardin botanique de Montréal de 1998 à 2002. Luc Brouillet participe au projet « Flora of North America (FNA) » (http://www.fna.org)entre autres à titre d'éditeur principal des volumes 9 et 13 et à titre de président de 2004 à 2012.

Luc Brouillet s'intéresse à la systématique moléculaire, à l'évolution des Asteracéese et à la pylogénie des asters nord-américains. Ses domaines d'expertises portent aussi sur la biogéographie, la floristique, la flore du Québec-Labrador et de Terre-Neuve.

Brousseau, Léger

  • P0089-A
  • Personne
  • 1826-1890

Léger Brousseau, baptisé Joseph à la naissance, est né le 21 Québec. Il apprend le métier de typographe au Quebec Mercury, devient associé de son frère, Jean-Docile, imprimeur, libraire et propriétaire du Courrier du Canada. À partir de 1861, il devient éditeur et publie en 1871 Le Journal des Jésuites ainsi que des livres scolaires. Par la suite, il fera paraître des journaux, des revues, des livres religieux et des biographies. Membre du Cercle catholique de Québec, de l'Association des typographes du Québec et membre honoraire de L'Union Allet des zouaves pontificaux. Léger Brousseau oeuvre avant tout auprès des communautés religieuses: fournisseur du clergé, imprimeur officiel de deux diocèses et de la législature et de la ville de Québec. Journaliste en 1870 au Courrier du Canada, journal dont il deviendra le propriétaire en 1872, il crée ensuite le Journal des Campagnes en 1882. Il décède en 1890. (Source : Dictionnaire biographique du Canada. - Volume XI (de 1881 à 1890). - Presses de l'Université Laval).

Bruchési, Jean

  • P0057-A
  • Personne
  • 1901-1979

Jean Bruchési est né à Montréal en 1901. Il fait ses études au Collège Sainte-Marie, à l'Université de Montréal (licence en droit) et à Paris (École libre des sciences politiques, École des chartes, études de lettres à la Sorbonne). Il enseigne l'histoire et les sciences politiques à l'Université de Montréal, de 1927 à 1937, avant d'être nommé sous-secrétaire de la province de Québec. Il quitte ce poste en 1959 pour entreprendre une nouvelle carrière comme ambassadeur du Canada : d'abord en Espagne, puis au Maroc, puis en Argentine (avec accréditation en Uruguay et au Paraguay). Quelques missions extraordinaires au Vatican, en Côte-d'Ivoire, en Haute-Volta et au Niger s'ajoutèrent à ses activités diplomatiques régulières. Jean Bruchési fut membre de la Société royale du Canada (1940), de l'Institut polonais des arts et des sciences, du Canadian Institute of International Affairs, de la Ligue canadienne pour la Société des nations, de la Société des Dix, de la Société des écrivains canadiens; il fut également président de l'Institut canadien de Québec. Jean Bruchési meurt en 1979, mettant ainsi fin à une longue carrière de journaliste, historien, professeur, critique littéraire et diplomate.

Brunel, Jules

  • P0149-A
  • Personne
  • 1905-1986

Né à Montréal, le 12 avril 1905, Jules Brunel entre au Collège de Longueuil en 1916. Pendant ses années d'études, l'un de ses professeurs, le Frère Marie-Victorin, l'initie à la botanique. En 1921, il entre comme assistant au nouveau laboratoire de botanique de l'Université de Montréal. En 1930, après avoir obtenu une licence ès sciences naturelles, il devient chargé de cours (phycologie, mycologie et cryptogamie). La même année, il épouse Suzanne Lespérance. Il est nommé professeur agrégé en 1935, puis titulaire de sa chaire de cryptogamie en 1943. Sous-directeur de l'Institut botanique entre 1938 et 1944, il en devient le directeur de 1944 à 1955. Éditeur des Contributions de l'Institut botanique et de La Flore Laurentienne, Jules Brunel a de plus été lauréat du concours littéraire et scientifique du Québec en 1963 pour son ouvrage Le Phytoplancton de la Baie des Chaleurs. Monsieur Brunel est décédé à Montréal le 9 mars 1986.

Brunel, Pierre

  • P0430-A
  • Personne
  • 1931-

Pierre Brunel est né le 21 mars 1931 à Montréal.

Entre 1950 et 1953, il effectue des études en biologie à l'Université de Montréal. Il poursuit ensuite ses études au Département de zoologie de l'Université de Toronto où il obtient une maîtrise en écologie marine en 1957. Il intègre ensuite l'Université de Yale aux États-Unis en résidence doctorale jusqu'en 1959 puis obtient un doctorat en écologie marine du Centre des sciences de la mer de l'Université McGill à Montréal en 1968.

De 1955 à 1966, il a travaillé comme biologiste à la station de biologie marine au Département des pêcheries du Québec à Grande-Rivière. Puis il obtient un poste de chargé d'enseignement au Département des sciences biologiques de l'Université de Montréal en 1966. En 1968, il est nommé professeur assistant puis professeur agrégé en 1970 avant de devenir professeur titulaire en 1979, jusqu'en 2000, date de sa retraite.

Les recherches de Pierre Brunel ont porté principalement sur l'écologie et les structures de communautés suprabenthiques marines des côtes canadiennes de l'Atlantique, l'inventaire et la biogéographie de la faune des invertébrés marins du golfe et de l'estuaire du Saint-Laurent ou encore l'alimentation et les migrations de la Morue de Gaspé. Il est l'auteur de nombreuses publications tels que des articles mais aussi des monographies sur ces sujets.

Entre 1982 et 1994, il a par ailleurs été responsable du Musée d'histoire naturelle Georges-Préfontaine, dépendant de l'Université de Montréal et de la Société de biologie de Montréal. Il a d'ailleurs siégé au conseil d'administration de cette dernière entre 1985 et 1994. Il est aussi membre fondateur du Réseau québécois pour la biodiversité créé en 1994 et de l'Institut québécois pour la biodiversité qui en a pris la suite en 2004.

Brunet, Michel

  • P0136-A
  • Personne
  • 1917-1985

Michel Brunet est né le 24 juillet 1917, à Montréal. Recevant son B.A. en 1939, il se dirige ensuite vers l'enseignement en s'inscrivant à l'École Normale Jacques-Cartier. En 1941, il obtient son diplôme de même qu'un baccalauréat en pédagogie de l'Université de Montréal. De 1941 à 1947, il sera instituteur à la Commission des écoles catholiques de Montréal tout en poursuivant des études universitaires, à l'Université de Montréal, qui le conduiront à obtenir successivement une licence (1946) puis une maîtrise ès arts (1947). Boursier de la Fondation Rockfeller, il part ensuite faire son doctorat à l'Université Clark à Worcerster, Massachusetts; il y soutiendra sa thèse en 1949. À son retour au Québec la même année, Brunet amorce une carrière de professeur à l'Université de Montréal, qui durera jusqu'en 1983. À l'Institut d'histoire, qui deviendra le Département d'histoire, Brunet y rencontre deux autres professeurs avec lesquels il formera ce qui sera appelé plus tard l'École de Montréal : Guy Frégault et Maurice Séguin. Nommé professeur agrégé en 1950, puis professeur titulaire en 1957, Brunet donne des cours sur divers pays et diverses périodes, mais se spécialisera dans l'histoire du Canada et du Québec. Parallèlement à son enseignement, Brunet cumulera des fonctions administratives à l'Université (directeur du département d'histoire de 1959 à 1968 notamment). On le retrouvera aussi au sein de divers organismes reliés ou non à l'Université de Montréal. Nationaliste engagé et auteur prolifique, Brunet va centrer ses travaux sur les rapports entre francophones et anglophones. Son interprétation aura un impact majeur sur le mouvement nationaliste québécois des années 1960-1970. Michel Brunet est décédé le 4 septembre 1985. Source : Répertoire numérique du Fonds Michel-Brunet.

Bugnet, Georges

  • P0074-A
  • Personne
  • 1879-1968

Georges Bugnet est né en Bourgogne, le 23 février 1879. En 1905, il émigre au Canada et s'installe en Alberta où il vivra jusqu'à sa mort. Il cultive la terre et pendant les longs hivers, il se met à écrire, sous le pseudonyme de Henri Doutremont. Il devient rédacteur en chef de l'hebdomadaire albertain l'Union, crée en octobre 1917 et gardera ce poste jusqu'en 1928. Il publie quelques romans, parmi ceux-ci, notons Le lis de sang (1923), Nipsya (1924), Siraf (1934) et La forêt (1935). Bugnet sera collaborateur au Edmonton Journal et membre de la Société historique de l'Alberta, et pendant plus de vingt ans, il écrira dans le Canada français. La passion de Bugnet pour l'horticulture l'amènera à créer plusieurs variétés de roses. En 1965, l'Alberta déclara site historique la première plantation de Bugnet. Parmi les distinctions honorifiques, notons son titre de chevalier de l'Ordre des Palmes académiques (1970), le Cetificate of Achievement Award in Horticulture and Literature de la province d'Alberta, en reconnaissance de son travail littéraire et scientifique (1972) et l'émission d'un doctorat honorifique de l'University of Alberta (1978). Il meurt en 1981 à l'âge de 102 ans. Source : Inventaire analytique du Fonds Georges Bugnet et les Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, Presses universitaires de Saint-Boniface, 1999, vol 11, no 1-2.

Bujold, Émilien

  • P0433-A
  • Personne
  • 1921-2012

Né à Saint-Charles-de-Caplan en Gaspésie en 1921, Émilien Bujold arrive à l'âge de 2 ans à Montréal où son père est nommé surintendant pour la construction du bâtiment central de l'Université de Montréal. Après des études chez les Clercs de Saint-Viateur ainsi qu'au Collège de l'Assomption, il étudie de 1939 à 1945 à la section d'Architecture de l'École des Beaux-Arts de Montréal. Durant cette période, il devient le président de la Section d’Architecture. Il décroche chaque année plusieurs premiers prix puis finalement la Médaille de bronze de l'Institut Royal d'Architecture du Canada. Il reçoit aussi une bourse pour étudier à l'École des Beaux-Arts de Paris mais la désorganisation consécutive à la guerre en France ne lui permettra pas de réaliser ce projet. Il rencontre Pauline Malo, étudiante à l'École des Beaux-Arts, qu'il épouse en 1946. Elle contribue ensuite à certains de ses projets d'architecture en y intégrant des éléments de décoration intérieure et elle participe à la création de son cabinet d'architecte. Ils auront trois enfants.

Sa carrière débute au bureau de l'architecte Lucien Parent, auquel il a été présenté par Ernest Cormier, un ami de son père. Il travaille avec ce dernier au chantier de l'Oratoire Saint-Joseph vers 1944 et 1945, d'abord durant ses études en architecture et par la suite comme architecte. Après cette première expérience, il rejoint l'équipe du bureau de l'architecte Roland Dumais. En 1949, il amorce sa pratique privée à Montréal. La réalisation de résidences dans le contexte du développement domiciliaire de l'après-guerre constitue alors une part importante de ses travaux. Il collabore entre autres avec la Société Centrale d'Hypothèques et de Logement au projet Malborough Courts à Ville St Laurent. Par la suite, il travaille en association avec Paul La Branche (dit aussi Labranche), un architecte installé à Drummondville. Pendant une vingtaine d'années, il conçoit les plans et supervise une équipe de jeunes architectes alors que Paul La Branche obtient les contrats et assure la gestion des projets. Ils réalisent alors, au centre du Québec plusieurs églises, presbytères, édifices commerciaux, écoles, centres de santé ou administratifs. Dans toutes ses réalisations, il favorise les artistes et collabore avec eux: Jordi Bonet, Claude Vermette, Robert Lapalme et autres.

Vers la fin des années 60, il continue sa pratique seul. Il réalise alors les plans pour plusieurs écoles et résidences. Il travaille aussi à transformer le Noviciat des Pères Ste Croix en Centre de traitement pour les alcooliques Domrémy (CEGEP Gérald Godin). Il s’associe avec les architectes Blain et Beaudoin pour la réalisation de l’École secondaire Henri-Bourassa à Montréal-Nord. En 1971, il obtient un poste d'architecte principal pour Travaux Publics Canada, donne des conférences à travers le Canada et devient par la suite gestionnaire de projets importants dont l'intégration des oeuvres d'art pour les édifices gouvernementaux. Il demeure à cet emploi jusqu'en 1990, date de sa retraite. Durant les années suivantes, il produit de nombreuses aquarelles. Passionné pour la conservation du patrimoine architectural de Montréal, il obtient en 2005 un prix de l'Opération Patrimoine Architectural de la Ville de Montréal ainsi que le grand prix de la Maison Coup de Coeur de l'Île de Montréal pour sa résidence. Il décède en mai 2012.

(Source : Informations provenant de la famille)

Bureau d’évaluation de l’enseignement et des programmes d’études (BEEPE)

  • D0190-A
  • Collectivité
  • 2004-

Le Bureau d’évaluation de l’enseignement et des programmes d’études (BEEPE) est créé en 2004. Son mandat à l'origine concerne l'évaluation de l'enseignement et des programmes. Le vice rectorat aux affaires académiques procède plus tard au regroupement de trois services sous le chapeau d'une seule direction. Les Services de soutien à l’enseignement (SSE) couvrent désormais le BEEPE, le CEFES et le BENA.

Bureau de coordination du programme d'accès à l'égalité

  • D0128-A
  • Collectivité
  • 1988-1995

Le Bureau de coordination du programme d'accès à l'égalité de l'Université de Montréal naît le 15 février 1988. Il a comme mandat d'effectuer l'analyse des effectifs et du système de l'emploi à l'Université et, d'examiner de façon plus spécifique la situation des femmes en regard de la discrimination systémique. À partir de 1995, les activités du Bureau sont intégrées au Service de planification des ressources humaines et de soutien organisationnel. Puis, en 1997, alors qu'une restructuration survient dans les instances universitaires, le Bureau se modifie et prend le nom de Programmes d'accès à l'égalité. Ces derniers, d'abord sous la responsabilité de la Direction des ressources humaines, relèvent depuis janvier 2002 du Vice-rectorat aux ressources humaines.

L'administration du Bureau de coordination a été prise en charge par Gisèle Picard entre 1990-1995.

Source: http://www.drh.umontreal.ca/prog/plan.html#2.%20HISTORIQUE http://www.drh.umontreal.ca/prog/prog.html

Bureau de la recherche

  • D0018-A
  • Collectivité
  • 1969-

Créé en 1969 sous le nom de Service de la recherche avec comme premier directeur Jean-Louis Patenaude (1969-1986), il change de nom en février 1986 pour Bureau de la recherche. De 1986 à 1994, le Bureau de la recherche est dirigé par le vice-recteur adjoint à la recherche. En avril 1996, le Bureau de la recherche devient la Direction générale de la recherche. Il porte son nom actuel depuis 2005.

Bureau de la recherche institutionnelle

  • D0084-A
  • Collectivité
  • 1974-

Créé en 1974, le Bureau de la recherche institutionnelle (BRI) est responsable de la cueillette, de l'organisation et de l'analyse d'informations sur l'Université et ses composantes dans une optique d'aide à la prise de décisions et à la planification. Son premier directeur est Charles H. Bélanger (1979-1985). Pour la liste des directeurs, voir le Répertoire des cadres.

Bureau de la vérification interne

  • D0057-A
  • Collectivité
  • 1941-

Le Service de la vérification interne est créé en 1941. Le premier vérificateur interne est Georges Bourgeois (1941). Le Service relève de 1941 à 1968 de la Trésorerie, puis de la Direction des finances de 1968 à 1979. Il passe sous la responsabilité du Vice-rectorat à l'administration entre 1979 et 1986 puis sous celle du Rectorat en 1986. En 2003 il devient le Bureau de la vérification interne.

Bureau de l'information

  • D0037-A
  • Collectivité
  • 1931-1975

Créé en 1931, sous la direction d'Édouard Montpetit, dans le but de faire la coordination des communications externes et internes de l’Université, il porte d’abord le nom de Service des relations extérieures. De 1952 à 1966, André Bachand en est le directeur. En 1966, on change son nom pour celui de Bureau de l’information. La direction est assumée successivement par Jean Cloutier (196-1968), Jean Filiatrault (1968-1969) et Louis-Martin Tard (1969-1975). En 1975, on le détache du Secrétariat général pour en faire la Direction des communications.

Bureau de l'ombudsman

  • D0118-A
  • Collectivité
  • 1988-

L'implantation du Bureau de l'ombudsman de l'Université de Montréal a lieu en juin 1988. Mandaté par le Conseil de l'Université, il a comme objectif principal de corriger toute injustice ou discrimination faite par l'Université à l'égard des membres de la communauté universitaire. À cet effet, il reçoit les demandes de ceux qui se disent victimes d'injustices ou de discriminations, il ouvre des enquêtes, évalue le bien-fondé des réclamations et enfin, transmet aux autorités compétentes ses conclusions. En outre, le Bureau dispense des conseils et propose des modifications aux politiques et procédures existantes à l'Université afin d'améliorer les pratiques en matière d'équité et de justice. Enfin, il participe à des séances d'information sur le campus et s'implique dans les multiples associations professionnelles de son milieu. L'ombudsman est nommé pour une période de cinq ans par le Conseil de l'Université. Lucie Douville (1988-1998) est la première à assumer la direction du Bureau de l'ombudsman. Pour la liste complète des ombudsmans, voir le Répertoire des cadres. Source: Bureau de l'ombudsman: http://www.ombuds.umontreal.ca/index.html.

Bureau des communications et des relations publiques

  • D0067-A
  • Collectivité
  • 1975-

Le Bureau des communications et des relations publiques voit le jour en 1975, sous le nom de Direction des communications de l'Université de Montréal, alors qu'il succède au Bureau de l'information. Pourvue d'un mandat général imposant, elle s'acquitte de plusieurs fonctions: superviser les divers moyens de communication pour la direction de l'Université et ses composantes, conseiller ces derniers et leur proposer des solutions adéquates, contrôler l'emploi des médias et, élaborer et assurer le respect des normes générales et graphiques pour les sites internet de l'Université. La Direction des communications se charge également d'organiser et de contrôler les outils de communication-marketing et la publicité produite par l'Université de même qu'à publier le journal Forum. Elle doit, en outre, voir à l'organisation des événements intérieurs et extérieurs touchant à l'Université (colloques, conférences) et prendre part aux visites d'établissements d'enseignements ou autres. À ses nombreuses tâches, la Direction ajoute celle d'entretenir des relations entre l'Université et les diverses associations professionnelles, les institutions scolaires ainsi que les médias. À cet effet, sa collaboration est requise lors des rencontres d'information des différentes clientèles étudiantes et professionnelles du domaine de l'éducation. Elle devient, en 2002, la Direction des communications et du recrutement. En octobre 2006, la Direction des communications et du recrutement change de nom pour devenir le Bureau des communications et des relations publiques. Cette nouvelle désignation se veut plus fidèle aux rôles de communication et de gestion des relations avec les différents publics, particulièrement les médias et les publics internes, et s'inscrit également dans la foulée de la création d'un nouveau service de l’admission et du recrutement.

Au point de vue de sa structure administrative, les personnes qui se sont succédé au poste de directeur de la Direction des communications sont: Réjean Plamondon 1975-1989, Raymond Carbonneau 1989-1998 et Bernard Motulsky 1998-2006.

Bureau des Fêtes du 125e anniversaire de l'Université de Montréal

  • D0184-A
  • Collectivité
  • 2001-2004

Le Bureau des Fêtes du 125e anniversaire de l'Université de Montréal est créé en 2001. Il a pour mandat l'organisation et la planification des activités entourant le 125e anniversaire de l'Université de Montréal. La direction du Bureau est exercée par Monsieur Jacques Boucher.

Bureau d'immatriculation

  • D0043-A
  • Collectivité
  • 1952-1967

Issu des responsabilités de la Sous-Commission d'Immatriculation, le Bureau d'immatriculation naît en 1952 devenant ainsi le nouveau responsable du service gérant des admissions. En 1967, le Bureau change sa dénomination sociale pour Bureau du Registraire puis, en 1998, il adopte le nom actuel de Registrariat.

Les personnes qui ont veillé au bon fonctionnement de l'instance ont d'abord occupé le poste de secrétaire adjoint à l'immatriculation, ces personnes sont: Georges Baril 1952-1954, Abel Gauthier 1954-1957, Yvon Blanchard 1957-1959, Marguerite Moquim 1959-1960 et Claude Saint-Arnaud 1960-1962. Le poste de directeur a ensuite été attribué à Claude Saint-Arnaud entre 1962 et 1967.

Bureau d'intervention en matière de harcèlement

  • D0129-A
  • Collectivité
  • 1990-

Le Bureau d'intervention en matière de harcèlement sexuel est créé suite à l'adoption de la Politique contre le harcèlement sexuel en 1990. Sa première responsable, de 1991 à 2004, est Mme Solange Cantin. Il porte son nom actuel, Bureau d'intervention en matière de harcèlement, à la suite de l'adoption de la nouvelle Politique contre le harcèlement en 2003. Le Bureau d'intervention en matière de harcèlement a le mandat de faire respecter cette politique. Pour ce faire, il crée et organise des programmes d'éducation, de sensibilisation et de prévention. Il procure de l'information et des conseils aux personnes qui considèrent vivre du harcèlement dans le contexte de leurs études ou de leur travail, de même qu'aux gestionnaires informés d'une situation de harcèlement dans leur unité. Il fait des démarches auprès des personnes concernées afin de trouver une entente acceptable et intervenir dans leur milieu. Il peut également acheminer des plaintes formelles.

Bureau du registraire

  • D0116-A
  • Collectivité
  • 1988-1996

Le Bureau du registraire de l'Université de Montréal succède en 1988 au Registraire. Reprenant les responsabilités de l'instance antérieure, le Bureau a plusieurs mandats. En effet, il doit faire le lien entre les règlements pédagogiques et le traitement informatique, surveiller et coordonner les éléments des procédures administratives concernant les études de tous les étudiants et, présenter les statistiques annuelles d'inscription et les diplômes octroyés. En particulier, le Bureau est tenu de procéder aux modifications ou annulations d'inscription, de concevoir les cartes étudiantes, d'inscrire les étudiants sur réception des choix de cours des facultés mais aussi de préparer, vérifier et émettre les diplômes. De même, il a la responsabilité de conserver les dossiers-maître de tous les étudiants et diplômés de l'Université et de produire les attestations d'études ou d'inscription, les attestations d'obtention de diplôme ainsi que les relevés de notes.
En 1996, le processus relié à l'admission des étudiants à l'Université est intégré au Bureau du registraire alors que survient une fusion entre le Bureau des admissions et ce dernier. Cette même année voit le changement de dénomination sociale du Bureau du registraire qui devient le Registrariat. Le directeur qui a effectué la gestion du Bureau du registraire tout au long de son existence est Claude Larouche (1987-1996).

Cailloux, Marcel

  • P0152-A
  • Personne
  • 1914-1999

Marcel Cailloux est né à Ottawa le 8 décembre 1914. En 1931, grâce à l'octroi d'une bourse du gouvernement du Québec, il entre à l'Université de Chicago pour étudier la physiologie végétale. En 1935, il obtient son baccalauréat au collège Mont-Saint-Louis. Il reçoit une licence en sciences (botanique) de l'Université de Montréal en 1940 et un doctorat en sciences (botanique) à la Sorbonne en 1967.

Il occupe diverses fonctions au Département de sciences biologiques de l'Université de Montréal. Il est illustrateur scientifique (1935-1937), puis chef de travaux pratiques (1937-1940), chargé de cours (1940-1945), professeur agrégé (1945-1972) puis devient professeur titulaire en 1972 jusqu'au moment de sa retraire, en 1980. Il oeuvre aussi à l'Institut botanique. Entre 1940 et 1950, il collabore à l'émission La Cité des plantes et à Radio Collège à Radio Canada. En 1946, il est nommé président de la Société canadienne d'histoire naturelle et sera membre de son conseil d'administration de 1946 à 1949. Il est l'auteur de nombreux textes et de nombreuses conférences sur la botanique. Il a également illustré plusieurs livres en botanique. Il fut le premier professeur francophone de physiologie végétale. Il est décédé le 22 mai 1999.

Cambron, Micheline

  • P0472-A
  • Personne
  • 1953-

Micheline Cambron nait à Montréal le 23 novembre 1953. Elle est spécialisée en histoire littéraire et culturelle du Québec, ainsi qu'en didactique de la littérature.

Au croisement de plusieurs disciplines (histoire, anthropologie, éducation), ses recherches se situent à l'intersection et dans le prolongement de la sociocritique et des travaux de Paul Ricœur sur le récit, tout en débordant les catégories traditionnelles du littéraire.

Micheline Cambron est professeure titulaire au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, où elle dirige le Centre d’études québécoises (CÉTUQ) de 1997 à 2003. Cofondatrice, avec Denis Saint-Jacques, du Centre de recherche sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), elle en dirige le site Université de Montréal de 2003 à 2006, puis assure la direction de l'ensemble du CRILCQ en 2006. Elle assume, de 2006 à 2008, les fonctions de Secrétaire de Faculté et de Vice-doyenne aux communications et aux relations internationales de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. Elle est vice-présidente - Affaires académiques et scientifiques de l’Association internationale d’études québécoises (AIEQ), en 2010-2011 et responsable du Réseau Francophonie de l'Université de Montréal de 2007 à 2012.

Cameron, Christina

  • P0458-A
  • Personne
  • 1945-

Christina Cameron est une sommité canadienne de réputation internationale en matière de conservation du patrimoine. Détentrice d’un baccalauréat en littérature de l’Université de Toronto (1967), elle a fait une maîtrise en études muséales à l'Université Brown au Rhode Island, (1970), puis un doctorat en histoire de l’architecture à l’Université Laval (1983). Elle a débuté sa carrière dans le domaine du patrimoine en 1970, au sein de Parcs Canada. Durant 35 ans, elle y a occupé diverses fonctions, notamment celle de directrice générale des Lieux historiques nationaux, de 1986 à 2005. Au niveau international, elle a été, de 1998 à 2008, cheffe de la délégation canadienne auprès du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, une instance dont elle a assuré la présidence à deux reprises.

C’est en 2005 que Christina Cameron est entrée à l’Université de Montréal, en tant que professeure titulaire à l’École d’architecture de la Faculté de l’aménagement, et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti. Elle a occupé ces deux fonctions conjointement jusqu’en 2019, puis est devenue professeure associée. En 2020, elle a reçu le titre honorifique de professeure émérite. Durant ses quatorze années à l’Université de Montréal, elle a mis son expertise au service de ses activités d’enseignement, de recherche et d’encadrement d’étudiants. Parmi les projets de recherche entrepris, les plus importants, d’envergure internationale, furent un projet d’archives orales du patrimoine mondial, ainsi que la préparation d’une histoire de la Convention de patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour alimenter ces projets, la chercheuse a organisé durant plusieurs années les Tables rondes de Montréal, qui réunissaient des experts pour discuter de différents enjeux relatifs au patrimoine bâti, et constituaient en outre une expérience d’apprentissage pour ses étudiants qui y participaient. La professeure s’est aussi intéressée au patrimoine de l’Université même, notamment en prenant part à l’élaboration de deux plans directeurs du campus principal, ainsi qu’en collaborant à un ouvrage consacré au patrimoine architectural et paysager de l’Université de Montréal.

Christina Cameron a également mis son expertise au service de la société, notamment en siégeant à divers comités scientifiques, en vue de la révision de la Loi sur les biens culturels et de la révision de politiques relatives au patrimoine culturel du Québec. Elle a reçu au cours de sa carrière des distinctions prestigieuses : devenue membre de à la Société royale du Canada en 2012, elle a reçu l’Ordre du Canada en 2014, puis, en 2018, le Prix du Québec Gérard-Morisset, pour sa contribution à la sauvegarde et au rayonnement du patrimoine.

Sources :
Curriculum vitae de Christina Cameron
Site Internet des Prix du Québec

Cardin, Jean-Réal

  • P0207-A
  • Personne
  • 1923-1975

Jean-Réal Cardin est né le 17 janvier 1923 à Montréal. Des études le conduisent à l'obtention de plusieurs diplômes universitaires : baccalauréat ès arts (Faculté des arts, Université de Montréal, 1945), maîtrise ès arts en relations industrielles (Faculté des sciences sociales, Université de Montréal, 1948), Bachelor in Civic Law (Faculté de droit, Université McGill, 1956), doctorat en sociologie (Université de Chicago, 1950). Sa carrière d'enseignant se déroule à l'Université de Montréal à partir de 1950 et à l'Université Laval à partir de 1961. Il occupe différentes fonctions au sein de ces deux universités : membre de divers comités et commissions "ad hoc" et permanentes, directeur de Département des relations industrielles (Université de Montréal, 1957-1961), directeur du même département à l'Université Laval (1963-1969), directeur de l'École des relations industrielles (Université de Montréal, 1971-1973). Jean-Réal Cardin est aussi très actif en dehors de la scène universitaire. Il participe à des congrès, à des colloques et à des sessions d'études d'organismes gouvernementaux, d'entreprises privées et d'organisations syndicales. De 1959 à 1969, il est membre du Conseil supérieur du travail du Québec et entre 1962 et 1968 il en occupe la vice-présidence. À plusieurs reprises il est chargé par le Conseil économique du Canada de réaliser des études relatives aux relations de travail canadiennes et internationales. Il oeuvre activement au sein de diverses associations professionnelles. S'ajoute à cela une liste impressionnante de livres et articles, qui traitent de relations industrielles. Jean-Réal Cardin meurt en 1974 à l'âge de 51 ans.

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