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Personnes et organisations

Barret, Pierre (1931-2017)

  • P0468-A
  • Personne
  • 1931-2017

Né en 1931 à Saint-Donat-sur-l’Herbasse en France, Pierre Barret est un artiste en arts visuels et professeur d’arts plastiques et d’expression dramatique. À la suite du divorce de ses parents, en 1947, il doit interrompre ses études pour travailler, mais poursuit des études de soir en beaux-arts. En parallèle, il fait son service militaire, entre 1952 et 1954, et il est appelé à Oran, en Algérie, en 1955. C’est là qu’il fait la rencontre de Gisèle Barret qu’il épouse l’année suivante. Par la suite, Pierre Barret entame un parcours très diversifié, cumulant plusieurs emplois, avec en trame de fonds son métier d’artiste. Tour à tour il est ainsi critique d’art, maquettiste, décorateur, étalagiste, rédacteur pour diverses revues, professeur d’arts plastiques et dessinateur de presse. C’est dans cette foulée qu’il remporte, en 1959, le Grand Prix de l'Humour Noir GRANDVILLE pour son livre Les monstres en liberté, suite de dessins satiriques.

À compter des années 1960, il commence à s’intéresser plus avant à la pédagogie par l’art, rejoignant les intérêts de son épouse pour le développement de l’apprentissage. Ils immigrent ensemble au Québec en 1967. Il continue alors d’exercer plusieurs métiers dont maquettiste pour la revue Sept jours, où il donne aussi dans la caricature. Il réalise une maitrise en arts plastiques à l’UQAM, en 1981. Chargé de cours en sciences de l’éducation et en arts plastiques tant à l’Université de Montréal qu’à l’UQAM, il collabore en continu aux travaux de Gisèle Barret en Exdra et rédige plusieurs textes de réflexion sur l’utilisation des arts plastiques en enseignement. En même temps, il produit aussi plusieurs expositions de ses œuvres d’art, principalement dans les années 1970 et 1980, en utilisant plusieurs médiums artistiques. Il décède à Paris en 2017.

Baudouin, Jean-Louis

  • P0471-A
  • Personne
  • 1938-

L’honorable Jean-Louis Baudouin, né le 8 août 1938 à Boulogne-Billancourt en France, est un avocat et professeur de droit québécois. M. Baudouin arrive au Québec en 1946. Son père, M. Louis Baudouin, entame alors un poste de professeur de droit à l’Université McGill.

Jean-Louis Baudouin a étudié au Collège Stanislas de Montréal (B.A.), à la faculté de droit de l’Université McGill (B.C.L. en 1958) et à la faculté de droit de l’Université de Paris (Docteur en droit en 1962). Il a également obtenu un diplôme d’études supérieures en droit comparé de la Faculté internationale de droit comparé, en 1962, à Madrid et Strasbourg. Il détient des doctorats honoris causa des facultés de droit de l’Université de Sherbrooke, de l’Université de Namur (Belgique), de l’Université de Paris V (Université René-Descartes), de l’Université d’Ottawa, de l’Université McGill, de l’Université Jean Moulin (Lyon, France), de l’Université de Montpellier (France) et de l’Université de Bucarest (Roumanie). Il est Grand Officier de l’Ordre national du Québec, Officier de l’Ordre du Canada et Advocatus Emeritus du Barreau du Québec.

Admis au Barreau en 1959, il a exercé sa profession au cabinet Bellemare, Baudouin, Fortin (1970-1973), au cabinet Geoffrion, Prud’homme (1980-1983), au cabinet Aquin, Chénard (1983-1985) et, enfin, chez Leduc, LeBel (1985-1989). Il est nommé juge à la Cour d’appel du Québec le 2 mai 1989, fonction qu’il occupera jusqu’en 2009. Il devient alors avocat-conseil au cabinet Fasken jusqu’à fin 2019. Il a été nommé professeur associé à la faculté de droit de l’Université de Montréal en 1996 et jurisconsulte à l’Assemblée nationale du Québec en 2016.

L’honorable Baudouin compte à son actif une longue carrière universitaire de 1962 à 1989. Il fut d’abord professeur agrégé en 1969 et, trois ans plus tard, en 1972, professeur titulaire de la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Il a été président de la section de droit civil de cette faculté de droit, membre de plusieurs comités de sélection de doyens, de promotion et d’évaluation de facultés de l’Université de Montréal. Il a été également membre du Comité de promotion de l’Université de Montréal. Il a été président de l’Association des professeurs de droit du Québec en 1974-1975 et professeur invité aux universités McGill, Sherbrooke, Lisbonne, Varsovie, Fribourg, Toronto, Louisiana State, Addis-Abeba, Paris I et Paris XII, Aix-en-Provence, Poitiers, Gênes et Tokyo. Il a aussi organisé ou participé à de nombreux congrès ou colloques au Canada et à l’étranger. Il a été membre des Associations de professeurs de droit du Québec et du Canada, de l’Institut canadien d’études supérieures de droit, de l’Institut des droits des pays d’expression française, etc. Il a été vice-président de la Commission de réforme du droit du Canada (1976-1980). Conférencier recherché, il a prononcé de nombreuses conférences sur des sujets juridiques, bioéthiques variés.

Il est ou a fait partie, à titre de membre ou d’officier, de plusieurs organismes: vice-président de la Commission de réforme du droit du Canada (1976-1979); président de la section québécoise de l’Association Henri-Capitant (depuis 1973); vice-président international de l’IDEF (depuis 1974); membre de la Commission de révision du Code civil (1966-1977); membre de la Société canadienne de bioéthique (depuis 1980); secrétaire fondateur de la Ligue des droits de l’homme (1966); administrateur de l’Institut canadien d’administration de la justice (1980-1982); expert-consultant auprès de l’Association des hôpitaux du Québec (1980-1989); éditeur et chroniqueur de revues (Revue trimestrielle de droit civil (1968-1989), Supreme Court Law Review (1982-1989), Revue du Barreau canadien (1983-1989). Il a, en outre, fait partie de nombreux comités d’éthique clinique et d’éthique de recherche d’établissements hospitaliers au Québec.

Comme auteur, on lui doit des ouvrages de droit sur le secret professionnel et le droit au secret dans le droit de la preuve (1962), sur les obligations (7e édition depuis 1970 maintenant repris par les professeurs Pierre-Gabriel Jobin et Nathalie Vézina), la responsabilité civile (8e édition depuis 1973), un Code civil annoté qui est mis à jour tous les mois. Il a également contribué à la publication de plusieurs ouvrages sur le droit médical et la bioéthique. Il est le co-auteur de deux livres publiés à Paris aux P.U.F. : Produire l’homme: de quel droit ? (1987) sur la reproduction humaine assistée et Éthique de la mort et droit à la mort (1993) sur l’euthanasie et l’aide au suicide.

L’honorable Jean-Louis Baudouin a obtenu la Médaille de l’Association Henri-Capitant en 1973, en 1986, en 2004 et en 2012. Il a été fait conseiller de la Reine en 1978 et nommé, l’année suivante, membre de la Société royale du Canada. Il a été, en 1984, le premier récipiendaire du Prix d’honneur de la Commission de réforme du droit du Canada et de l’Association canadienne des professeurs de droit pour contribution exceptionnelle à la recherche. En 1988, il a reçu la Médaille d’honneur et le Prix d’excellence décernés par le Barreau du Québec, en 2001 le Prix Yves Pélicier de l’Académie internationale de droit et de santé mentale, en 2004 la médaille du 125e anniversaire de la Faculté de droit de l’Université de Montréal pour contribution exceptionnelle à l’avancement du droit, à la promotion du droit comparé et au rayonnement de la Faculté de droit de l’Université de Montréal et enfin, en 2005, la médaille Ramon John Hnatyshyn.

L’honorable Baudouin est aussi académicien de l’Académie internationale de droit comparé, de l’Académie des lettres du Québec et de l’Academia Puertorriquena de Jurisprudencia et membre correspondant de l’Académie française des sciences d’outremer.

Chaire Jean-Louis Baudouin. (14 octobre 2020). Jean-Louis Baudouin. https://www.chairejlb.ca/a-propos/jean-louis-baudouin/.

Beauchamp-Huppé, Fleurette (1907-2007)

  • P0384-A
  • Personne
  • 1907-2007

(Marie Berthe) Fleurette Beauchamp-Huppé (née Beauchamp) nait à Montréal le 12 décembre 1907.

Elle étudie le piano, d'abord avec Alice McCaughan (1915-1922), puis avec Romain-Octave Pelletier, Arthur Letondal et Romain Pelletier (1922-1932). Elle étudie aussi le chant avec Albert Roberval, la mise en scène avec Jeanne Maubourg, ainsi que l'harmonie avec Henri Miro et Rodolphe Mathieu. Elle se produit aux spectacles de la Société canadienne d'opérette.

En tant que pianiste, elle remporte à trois reprises un prix de l'Institut canadien de musique (1930, 1931, 1932), ainsi que son Prix de Paris (1933). À Paris, elle travaille le piano avec Victor Staub, Edith Lang-Laszlo et José Estrada (1933-34). À son retour, elle joue en soliste et avec orchestre à la Société Radio-Canada et à la station de radio CKAC, exécutant des œuvres de compositeurs canadiens comme François Brassard, Alexis Contant, R. Mathieu, Miro, Georges Savaria et autres, dont certaines lui étaient dédiées. En 1945, elle est soliste de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) pour l'œuvre « Les Djinns » de César Franck.

Sa carrière de professeure est longue et fructueuse, notamment au Conservatoire de musique de Montréal (CMM). Elle accompagne Yohadio (Adrienne Roy-Vilandré) sur le disque Chansons populaires du Canada-français.

Mme Beauchamp-Huppé décède à Montréal le 15 mars 2007.

Béraud, Jean

  • P0063-A
  • Personne
  • 1900-1965

Jacques Laroche, plus connu sous le pseudonyme de Jean Béraud, est né à Québec en 1900. Il étudie au séminaire Nicolet, commence des études de droit puis part à New York s'initier à la composition dramatique. À Paris, durant trois années, il va étudier l'histoire du théâtre, la musique et la littérature. Journaliste à "La Patrie" et à "La Presse", il est tout d'abord critique littéraire puis dirige la page du spectacle pendant vingt-cinq ans. Récipiendaire du prix David en 1934, Jean Béraud est reçu en 1958 à la Société Royale du Canada. Il décède en 1965. En 1968, un prix est créé à sa mémoire : le prix littéraire Jean Béraud. (Source : Dictionnaire pratique des auteurs québécois par R. Hamel, J. Hare, P. Wyczynski).

Bernhard, Paulette

  • P0318-A
  • Personne
  • 1945-

Paulette Bernhard est née en 1945. Elle est diplômée de l'Université de Strasbourg en France où elle a obtenu une maîtrise de stylistique du français moderne (1971) puis un diplôme supérieur des bibliothèques de l'École nationale supérieure des bibliothèques de Paris (1972) et d'un diplôme d'études supérieures spécialisées en informatique documentaire de l'Université Claude Bernhard de Lyon en France (1979). Elle obtiendra un Ph. D. en sciences de l'éducation (Éducation comparée) de l'Université de Montréal (1986).

Mme Bernhard a occupé un poste de bibliothécaire chargée de recherche à l'Institut national de recherche et de documentation pédagogique de Paris en France (1972-1976), puis le poste de documentaliste-conseiller pédagogique au Ministère de l'Agriculture de Tunisie (1976-1978). Sa carrière à l'Université de Montréal commence à la Faculté des sciences de l'éducation comme auxiliaire de recherche (1979-1982) puis à la Faculté de l'éducation permanente comme chargée de cours (1983).

À l'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI) de l'Université de Montréal, Mme Bernhard a commencé sa carrière d'enseignement comme chargé de travaux pratique et auxiliaire de recherche puis comme chargée de cours (1980-1986). Elle fut professeure à l'EBSI pendant quatorze ans où elle a occupé le poste de professeure adjoint (1986-1991), de professeure agrégée (1991-1999), de professeure titulaire (1999-2000) et enfin de professeure honoraire à compter 2000.

Ses principaux champs de recherche portent sur la formation à l'usage de l'information, l'étude des bibliothèques scolaires : rôle, utilisation, intégration à l'enseignement et aux apprentissages, rôles et compétences du personnel, lien avec la réussite scolaire et la perception et l'utilisation de la recherche en sciences de l'information.

Bernier, Diane

  • P0031-A
  • Personne
  • 1940-

Clinicienne, formatrice puis professeur en service social, Diane Bernier est née en 1940. Elle obtient une maîtrise en service social, à l'Université de Montréal, en 1963. Elle poursuit ensuite un travail clinique et de recherche à l'Hôpital Sainte-Justine en psychiatrie infantile jusqu'en 1966. Elle est nommée cette même année directrice du Service de recherche du Montreal Council of Social Agencies, place qu'elle occupe jusqu'en 1970.

Pendant un an, de 1969 à 1970, elle est chargée de cours à l'Université de Sherbrooke. Le 12 mars 1970, elle est nommée professeure adjointe à l'École du Service social de l'Université de Montréal. Puis en 1982, elle obtient le grade de professeure agrégée. En parallèle, elle poursuit sa pratique privée jusqu'en 1986. En 1992, elle est promut professeur titulaire et elle enseigne à l'Université de Montréal jusqu'en 2005, année de sa retraite.

Tout au long de sa carrière, elle s'est intéressée tour à tour au traitement de l'anxiété, à la gestion du stress et à la résolution de l'épuisement professionnel. Elle est notamment l'auteur d'un ouvrage sur la crise du burnout (Stanké, 1993). Elle a aussi rédigé pas moins d'une quarantaine d'articles sur ces sujets et elle a produit 32 rapports de recherche. Elle s'est aussi investie dans de très nombreuses conférences aussi bien au niveau local qu'international sur les thèmes de la gestion du stress, de l'épuisement professionnel, du soutien organisationnel et du développement des savoirs d'expérience. Enfin, elle a aussi été formatrice dans de nombreux établissements et s'est elle-même formée aux techniques thérapeutiques telles que la psychanalyse, la gestalt ou l'EMDR.

(Source : Curiculum Vitae de Diane Bernier, fourni par l'intéressée)

Bertrand, Camille

  • P0131-A
  • Personne
  • 1877-1957

Camille Bertrand est né en 1877. Il est archiviste entre autres aux Archives nationales du Canada à titre de directeur du bureau chargé de faire la transcription de documents aux Archives judiciaires de Montréal. Il est également historien et publie un ouvrage intitulé Histoire de Montréal. Il réalise le premier inventaire de la collection Baby.

Bertrand, Claude

  • P0418-A
  • Personne
  • 1917-2014

Claude Bertrand est né à Sherbrooke en mars 1917. Il fait ses études au Séminaire de Sherbrooke. Il envisage d’étudier en génie, de par son goût pour les mathématiques, et débute ses études à l’Université McGill. Son père et son frère étant chirurgiens, il se dirigera finalement vers la médecine. Il obtient son diplôme de médecine « Magna cum Laude » de l’Université de Montréal en 1940. Il obtient la bourse Rhodes la même année. Marié à Claire Paradis en 1942, il a quatre enfants de cette union : Hélène, Denise, Lucie et Louis. Dr Claude Bertrand décède le 7 août 2014 à l’âge de 97 ans.

Le Dr Claude Bertrand a axé sa carrière sur la recherche. Au tout début de celle-ci, dès 1943, il fut nommé Fellow en recherche à l’Université McGill. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il devint Capitaine des Forces armées canadiennes et responsable du Service de neurochirurgie à l’Hôpital Sainte-Anne-de-Bellevue. En 1947, il débute en tant que neurochirurgien à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal et il en deviendra le Chef du Service de neurochirurgie de 1952 à 1972. Claude Bertrand entame sa carrière à l’Université de Montréal en tant qu’assistant-professeur de chirurgie dès 1950, pour être ensuite nommé professeur agrégé en 1957 et professeur titulaire de clinique en 1970. C’est en 1954 qu’il se joint au Neurosurgical Travel Club; lui permettant ainsi d’échanger avec les grands spécialistes mondiaux. Tout au long de sa carrière, le Dr Bertrand a été l’auteur de nombreuses publications scientifiques principalement sur la chirurgie stéréotaxique et la chirurgie des mouvements involontaires dans le torticolis spasmodique (dénervation sélective). Il fut président de nombreuses sociétés médicales dont la Société canadienne de neurologie, la Neurosurgical Society of America et l’American Society for Stereotactic and Functionnal Neurosurgery. Sa prolifique carrière fut couronnée de plusieurs distinctions. Claude Bertrand devint Compagnon de l’Ordre du Canada en 1971, récipiendaire du prix Laurence-Poole de la Faculté de médecine de l’Université d’Edimbourg (Écosse) de 1970-1971 et professeur émérite à l’Université de Montréal en 1982. En parallèle de toutes ses fonctions et suivant ses intérêts personnels, il fut président du Conseil consultatif national de la santé et du sport amateur, membre du Board of Trustees du Collège International Lester B. Pearson et membre du Conseil d’administration de plusieurs sociétés.

(Source : « De neurosurgery à neurochirurgie » de Hélène St-Pierre en collaboration avec le Dr Jacques Provost (juin 2002), http://necrologie.lapresse.ca/resultatrecherche.php?nodef=3563739)

Bertrand, Marie-Andrée

  • P0379-A
  • Personne
  • 1925-2011

Marie-Andrée Bertrand est née le 12 juin 1925 à Ville St-Laurent. Elle détient une maîtrise en service social (1951) et une maîtrise en criminologie (1963) de l'Université de Montréal. Elle la première femme à obtenir un doctorat en criminologie à l'Université de la Californie à Berkeley (1967).

Elle fait ses débuts à l'École de Criminologie de l'Université de Montréal à titre de professeure- assistante en 1967. Elle est promue au poste de professeure agrégée en 1970 puis de professeure titulaire en 1979. Rattachée au Centre international de criminologie comparée, Marie-Andrée Bertrand s'implique dans la vie universitaire à plusieurs titres. Première présidente du Syndicat général des professeurs et professeures de l'Université de Montréal (SGPUM, 1972-1973), elle est aussi la première présidente Comité permanent du statut de la femme de l'Université (1976). Elle est aussi Vice-Doyenne de la Faculté de l'éducation permanente de 1977 à 1980. 

Un des faits saillants de sa carrière est sa participation à titre de commissaire à la Commission fédérale sur l'usage des drogues à des fins non médicales (Commision LeDain, 1969-1973). Cette expérience a certainement été déterminante dans ses prises de position ultérieures en faveur de la décriminalisation pour la possession et l'usage de drogues. Elle fut d'ailleurs présidente de la Ligue antiprohibitioniste de 1989 à 1993.

Les recherches de Marie-Andrée Bertrand ont suivi trois axes majeurs : le rapport des femmes au droit pénal, la politique des drogues et, plus largement, les théories critiques liées au sexe, à la conscience de classe et à l'appartenance ethnique. Parmi les activités de recherche jalonnant sa carrière universitaire, citons les études: Étude comparée de la criminalité féminine (1969), Les différentes orientations de la nouvelle criminologie (1977), La question des femmes dans la criminologie canadienne (1990). De nombreuses publications portent sa signature, dont trois livres; La femme et le crime (Editions de l'Aurore, 1979), Prisons pour femmes (Éditions Méridiens, 1998) et Les femmes et la criminalité (Éditions Athéna, 2003).

Au cours de sa longue carrière, Marie-Andrée Bertrand a cumulé de nombreuses fonctions dans des associations et des organismes professionnels et scientifiques. Elle a été entre autres vice-présidente de l'Association canadienne des professeurs d'université, présidente de la Fédération des professeurs d'université du Québec et présidente du Conseil québécois de recherche sociale.

Sa contribution remarquable fût soulignée par l'octroi de diverses distinctions. Elle reçoit le prix Esdras-Minville de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal en1995 et à sa retraite en 1997 l'Université de Montréal lui octroi le titre de professeure émérite. Elle reçoit le titre de Chevalier de l'Ordre de la Pléiade décerné par l'Assemblée parlementaire de la francophonie en 2001 et celui d'Officier de l'Ordre national du Québec (2005).

Même après sa retraite, elle continue à publier de nombreux articles et à donner régulièrement des conférences. Elle décède subitement le dimanche 6 mars 2011.

Bertrand, Michel J

  • P0358-A
  • Personne
  • 1945-2012

Michel J. Bertrand, spécialiste de la spectrométrie de masse, est né en 1945. Il fait ses études classiques au Collège Ste-Marie avant d'étudier à l'Université de Montréal où il obtient un doctorat en chimie. Il va à l'Université Purdue aux États-Unis afin de faire des études postdoctorales en spectrométrie de masse organique. Il revient au Québec où il occupe un poste au Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) de 1972 à 1974. Durant cette période, il enseigne aussi au Centre de recherche en santé de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) à Montréal. Il se fait remarquer dans l’application des technologies de contrôle des tests antidopage pour les Jeux olympiques de Montréal (1976) et ceux de Lake Placid (1980). En 198,1 il entre en fonction à l'Université de Montréal à titre de professeur titulaire au Département de chimie. En 2001, il mettra au point un pyrolyseur capable d'identifier presque n'importe quelle substance chimique ou organique en moins de deux minutes. Il prend sa retraite de l'Université de Montréal en 2006.

Au cours de sa carrière Michel J. Bertrand l a rédigé plus de 150 articles scientifiques, présenté plus de 350 conférences dans des congrès internationaux, et supervisé plus de 50 mémoires de maîtrise et de thèses doctorales. Il a siégé à plusieurs comités nationaux de révision d'articles scientifiques et d'octrois de fonds de recherche. Il décède le 14 octobre 2012.

Bertrand-Gastaldy, Suzanne

  • P0356-A
  • Personne
  • 1944-

Suzanne Bertrand-Gastaldy est née le 22 janvier 1944. Elle va obtenir une License ès Lettres de l'Université de Lyon en France en 1965, une maîtrise en lettres classiques de l'Université de Lyon et une maîtrise en bibliothéconomie de l'école de bibliothéconomie et des sciences de l'information de l'Université de Montréal au Québec. Elle devient chargé de cours à l'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI) à la Faculté des arts et sciences (FAS) au mois janvier 1978. Par la suite, elle obtient le titre de professeur adjoint et est promus au poste de professeure titulaire au mois de juin 1995. Elle va enseigner à l'EBSI jusqu'au mois d'août 2004. Suzanne Bertrand-Gaspaldy a enseigné dans les domaines des sciences de l'information, la sémiotique, de la recherche documentaire automatisée, l'analyse documentaire de l'information et l'architecture de l'information. Elle a aussi été impliquée dans des recherches subventionnées à partir du début des années 1990. Elle a publié plusieurs livres et articles scientifiques, en collaboration avec d'autres personnes, sur des sujets touchant les sciences de l'information et la bibliothéconomie.

Bibliothèque de droit

  • D0199-A
  • Collectivité
  • 1966-2010

Dès les années 1980, la Faculté de droit disposait d’une bibliothèque. Cette bibliothèque s’est déplacée dans divers lieux : Bibliothèque Saint-Sulpice, Palais de justice de Montréal, jusqu’à l’inauguration du Pavillon sur la montagne en 1943. La responsabilité de la bibliothèque passe de la Faculté de droit au Service des bibliothèques en 1968. La même année est inaugurée la bibliothèque de droit dans le Pavillon Maximilien-Caron.

Bibliothèque des lettres et sciences humaines

  • D0079-A
  • Collectivité
  • 1987-

En septembre 1987, la Bibliothèque des Lettres et sciences humaines ouvre officiellement ses portes dans le nouveau pavillon Samuel-Bronfman. Elle regroupe les anciennes bibliothèques des Sciences humaines et sociales, de théologie et de philosophie, des collections spéciales, ainsi que le service de prêt entre bibliothèques. Peu après 2006, la bibliothèque réaménage l’étage dédié aux collections spéciales pour en faire un de centre de conservation des livres rares et collections spéciales. À l’automne 2010, la Bibliothèque des Lettres et sciences humaines devient aussi l’hôte de celle de l’école de bibliothéconomie. Actuellement, la bibliothèque gère plus de 1 850 000 documents sur divers supports et est en mesure de recevoir plus d’un demi-million de personnes par année.

Source: Informations tirées du site Internet de la Bibliothèque des Lettres et sciences humaines dont la page est disponible à l’adresse suivante : http://www.bib.umontreal.ca/SS/a-propos/default.htm

Bibliothèque des livres rares et collections spéciales

  • D0216-A
  • Collectivité
  • 1987-

C'est en 1987 que la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales s'installe dans le tout nouveau Pavillon Samuel-Bronfman. Constituée alors autour des deux principales collections de Canadiana que sont la Collection Baby et la Collection Melzack, la bibliothèque développe progressivement ses fonds en prenant en charge les collections historiques se trouvant dans les diverses bibliothèques du réseau de l'Université de Montréal. Elle s'enrichit ainsi de nouvelles collections dans des disciplines comme l'architecture, l'architecture du paysage, la théologie et la philosophie, les sciences pures et appliquées, l'histoire et la littérature, etc. Avec le temps, la bibliothèque attire l'attention de généreux donateurs qui choisissent de faire don de leur bibliothèque personnelle à l'Université. Ces collections particulières, aujourd'hui au nombre d'une quarantaine, permettent de constituer un fonds patrimonial d'envergure reconnu pour sa qualité et sa diversité. En 2004, après 2 ans de travaux, une bibliothèque rénovée offre à ses usagers un nouvel environnement de travail pratique et convivial répondant aux normes générales de conservation.

Bibliothèque E.P.C. - Biologie (éducation, psychologie, communication)

  • D0064-A
  • Collectivité
  • 1976-

À la suite de sa création en 1965, la Faculté des sciences de l'éducation prend possession des collections des bibliothèques de l'École normale supérieure, de l'École normale secondaire puis de l'Institut pédagogique St-Georges. En appui à une demande du doyen de la faculté Gabriel La Rocque, la Sous-commission des bibliothèques de l'Université recommande en décembre 1965 la création d'une bibliothèque spécialisée pour la Faculté des sciences de l'éducation. En 1966, la bibliothèque de la Faculté des sciences de l’éducation amorce ses activités. Mme Marielle Durand en est la première directrice et elle occupera cette fonction pendant plus de trente ans. En 1970, la bibliothèque de la Faculté des sciences de l’éducation prend le nom de Bibliothèque EPC (pour Éducation, Psychologie et Communications).

Bibliothèque paramédicale

  • D0212-A
  • Collectivité
  • 1972-

En 1972, le directeur général des bibliothèques regroupe certaines collections, entre autres celles de la Faculté de sciences infirmières, de l'école d'hygiène et celle d'Administration de la santé et crée la Bibliothèque paramédicale. Elle est placée sous la juridiction de l'adjointe du directeur des bibliothèques. À partir de 1974, la personne responsable de la bibliothèque est un chef de service qui relève de la Bibliothèque de la santé. Plus tard, la bibliothèque comprendra également les collections de nutrition, de médecine du travail et de médecine sociale et préventive.

Biondi, Ferdinand

  • P0194-A
  • Personne
  • 1909-1999

Ferdinand Biondi est né à Montréal, en 1909. Il fait des études en architecture et arts décoratifs à l'École des beaux-arts de Montréal. Pour gagner sa vie, il travaille comme comptable, mais il demeure toujours attiré par les arts et s'associe à des troupes de théâtre. Après avoir passé un concours en 1936, Ferdinand Biondi devient annonceur et membre permanent de l'équipe de la station de radio CKAC. Il est à la fois traducteur, annonceur, rédacteur de nouvelles, maître de cérémonie et animateur de jeux-questionnaires. Ce qui le mènera aux postes de réalisateur et directeur adjoint des programmes de CKAC, en 1937. En 1946, il est promu au poste de directeur des programmes. Dans les années 1950, il fait une série de reportages diffusés en direct de l'étranger. Il continue à développer son expertise en étudiant la psychologie des foules à l'Université McGill et les sciences politiques à l'Université de Montréal. Il reçoit un prix de La Société du Bon Parler français et la Croix d'argent pour certains reportages, en 1955. Il est également commissaire à la CÉCM et enseigne l'histoire du théâtre. En 1965, Ferdinand Biondi décide de quitter la radio. Il devient successivement secrétaire général de l'Oratoire Saint-Joseph, adjoint du président du Conseil des arts de la région Métropolitaine de Montréal, puis secrétaire général de ce même conseil, avant de prendre sa retraite en 1982. En 1985, il est décoré de l'Ordre national du Québec et de l'Ordre national du Canada en 1987.

Bisson, Pierre-Richard

  • P0465-A
  • Personne
  • 1944-2003

Pierre-Richard Bisson est un architecte et un historien de l’architecture, expert en matière de conservation et de mise en valeur du patrimoine architectural. Il a d’abord étudié à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, où il a obtenu un baccalauréat en architecture (1968) et une maîtrise en urbanisme (1977). Il a ensuite fait des études de 3e cycle en histoire de l’art (architecture) à Paris, à Université de Paris I, Panthéon – Sorbonne, établissement dont il détient un Diplôme d’études approfondies (D.E.A., 1984). De 1975 à 2003, Pierre-Richard Bisson a enseigné à l'École d'architecture de la Faculté de l'aménagement de l’UdeM. D’abord chargé de cours, puis chargé d’enseignement, il a été nommé professeur adjoint en 1977 et promu à l’agrégation en 1982. En plus de ses activités d’enseignement, il a dirigé, avec le réputé professeur Laszlo Demeter, le Groupe de recherche en architecture et sites historiques (GRASH), un groupe universitaire s’intéressant au patrimoine architectural.

Parallèlement à sa carrière professorale, Pierre-Richard Bisson a œuvré, en tant qu’architecte-conseil et historien de l’architecture, à la conservation, la restauration et la mise en valeur du patrimoine architectural de la Ville de Montréal. Il a notamment entrepris, en 1988, avec sa firme d’architectes-conseils, une vaste étude à des fins d’inventaire et de mise en valeur du patrimoine d’Outremont. La même année, il a été admis à l’Institut royal d’architecture du Canada. L’intérêt de Pierre-Richard Bisson pour le patrimoine montréalais s’est traduit par une participation à diverses publications sur le sujet, dont un livre sur l’architecture de Montréal paru en 1990 et primé par l’Union des écrivains et écrivaines du Québec. Pierre-Richard Bisson est décédé en 2003.

Blain, Maurice

  • P0171-A
  • Personne
  • 1925-1996

Maurice Blain naît à Montréal en 1925. Diplômé en droit de l'Université de Montréal, il est membre de la Chambre des notaires à partir de 1949, journaliste à la section des Arts et Lettres du journal Le Devoir (1949-1954), membre fondateur de la revue Cité libre (1951) à laquelle il collabora jusqu'en 1967, membre fondateur et premier président du Mouvement laïque de langue française (1962-1968), collaborateur à la revue Esprit, de Paris (1952), et à la revue Liberté (1962-1965) ainsi qu'à l'ouvrage Justice et paix scolaire (1963). À partir de 1970, il est conseiller juridique pour l'Université de Montréal ainsi que membre et organisateur de l'Association des cadres et professionnels de l'Université de Montréal (ACPUM). Il publie en 1967 un recueil de ses principaux essais; Approximations et en 1994 un récit; Les Mûres sauvages. Il meurt en 1996. Source : La force de nos rêves; À la mémoire de Maurice Blain, Éditions Francine Breton, 1998, 143p.

Blanchard, Yvon

  • P0229-A
  • Personne
  • 1921-2016

Yvon Blanchard est né le 6 mars 1921 à Sherbrooke. Le 4 octobre 1947, il épouse Claire Cauvier avec qui il aura quatre enfants : François, Dominique, Marie-Hélène et Marc-André. Il fait ses études au Séminaire Saint-Charles à Sherbrooke, entre 1935 et 1942. De 1943 à 1946, il poursuit ses études à la Faculté de philosophie de l'Université de Montréal. Il obtient son doctorat en 1946. De 1946 à 1966, il remplit les fonctions d'enseignant à l'École des Vétérans, au Lasalle College, au Chestnut Hill College (de Philadelphie), et à l'Université de Montréal. Dans ces établissements, il enseignera principalement la philosophie, mais également les sciences sociales. À l'Université de Montréal, il devient professeur titulaire en 1966. Il sera également Vice-Doyen de la Faculté de philosophie de 1970 à 1972. Il publie de nombreux livres et articles.

Bobrow, Philip

  • P0341-A
  • Personne
  • 1936-

Philip D. Bobrow est né à Montréal le 25 octobre 1936. Il étudie en architecture à l'Université McGill (1960) et à l'Université Yale (1961), où il obtient une maîtrise. M. Bobrow fonde un bureau d'architectes qui se spécialisera dans le domaine de l'industrie, de la recherche, de la santé, des transports, de la justice, des conférences et des communications. Il est membres de l'Ordre des architectes du Québec, du National Council of American Registration Board et possède une licence de la New-York Department of Education.

Tout au long de sa carrière, M. Bobrow développe une grande expérience et une technique pour la planification et la gestion de projets architecturaux. Il a rédigé plusieurs articles et donné beaucoup de conférences sur cette méthode de planification appelée «Design Built Process» ou «processus de conception-construction».

Il a reçu de nombreux prix et distinctions dont : la médaille d'or du Gouverneur général ; il obtient la médaille et devient membre du collège des fellows de l'Institut royal d'architecture du Canada ; le prix d'honneur de l'Institut américain des architectes ; le prix Centennial du Housing Design Council pour le projet Havre des Îles, le Grand prix nord-américain pour le Centre de communication Jean-de-Grandpré de l'Institut neurologique de Montréal et une mention d'honneur de l'American Institute of Architects (AIA) pour le design du Centre universitaire de santé McGill.

Bouchard, André

  • P0173-A
  • Personne
  • 1946-2010

André Bouchard est né à Montréal en 1946. Professeur au Département de sciences biologiques de l'Université de Montréal (adjoint de 1975 à 1981; agrégé de 1981 à 1988; titulaire depuis 1988), il fut conservateur du Jardin botanique de la Ville de Montréal de 1975 à 1996. Depuis juin 2002, il est le directeur de l'Institut de recherche en biologie végétale. Détenteur d'un baccalauréat es arts du Collège Jean-de-Brébeuf de Montréal, d'un baccalauréat en sciences biologiques de l'Université de Montréal, d'une maîtrise en écologie de l'Université McGill (Montréal, Québec) et d'un doctorat en conservation des ressources naturelles de l'Université Cornell (Ithaca, New York). Ses travaux de recherche et ses publications scientifiques sur la végétation du sud-ouest du Québec et de Terre-Neuve lui ont valu, en 1990, le prix Michel-Jurdant en sciences de l'environnement, accordé par l'ACFAS et subventionné par Hydro-Québec. Il a publié « Journal de voyage en Chine. Une famille québécoise au Pays du Milieu », aux éditions du Méridien, en 1992, et « Le Jardin botanique de Montréal, esquisse d'une histoire », avec la collaboration de Francine Hoffman, aux éditions Fides, en 1998. Il fut le vice-président du conseil d'administration de l'Hôpital Sainte-Justine (CHU mère-enfant), de 1995 à 2004, et un des six commissaires de la Commission d'étude scientifique, technique, publique et indépendante, chargée d'examiner la gestion des forêts du domaine de l'État (Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique québécoise), présidée par M. Guy Coulombe. Les travaux se sont échelonnés sur un an et le rapport a été remis en décembre 2004. Très impliqué dans la cause de l'environnement au Québec, il a écrit de nombreux articles et rapports sur ce sujet. Parallèlement à son travail au Jardin botanique et à l'Université de Montréal, André Bouchard est actif au sein de plusieurs comités d'organismes et d'associations.

Bouchard, Maurice

  • P0253-A
  • Personne
  • 1924-2000

Maurice Bouchard est né le 17 juin 1924. Il obtient en 1957 un doctorat es sciences économiques de l'Université de Louvain avec sa thèse intitulée "Théorie du salaire et conventions collectives". Il devient en 1955 professeur assistant au Département de relations industrielles. Transféré au même titre au Département de sciences économiques en 1956, il devient professeur agrégé en 1960. Il obtient sa titularisation en 1967 et reçoit le titre de professeur émérite en 1986. Il est directeur du Département de sciences économiques de 1963 à 1965 et préside la Commission d'enquête sur le commerce du livre en 1963 (dont le rapport porte son nom, Rapport Bouchard) et la Commission de coordination des sciences de la santé de 1976 à 1978. Il est secrétaire (1959) puis président de l'Association des professeurs de l'Université de Montréal, association qu'il a fondée. Il a entre autres été membre du Comité de la construction, du Conseil de l'Université, de l'Assemblée universitaire et du Comité exécutif. Son enseignement a particulièrement porté sur l'économie du travail, les théories micro-économiques et macro-économiques, et la théorie des marchés. Il a aussi donné des cours d'économie politique et des séminaires de théories économiques. On pourrait également qualifier ce professeur émérite de chercheur infatigable; Maurice Bouchard a été l'auteur du livre L'homo oeconomicus et de plusieurs essais et articles.

Bourget, Ignace

  • P0066-A
  • Personne
  • 1799-1885

Ignace Bourget naquit le 28 octobre 1799 à la Pointe-Lévis. Devenu prêtre, il enseigna au séminaire de Nicolet. En 1837, il fut nommé évêque titulaire de Telmesse et coadjuteur avec future succession. C'est à partir de cette époque que son oeuvre pastorale prend une ampleur considérable surtout en ce qui concerne le clergé, les religieux et les fidèles. Sous son initiative, notamment, on vit apparaître au Canada des congrégations de femmes s'occupant de l'enseignement et de l'hospitalisation. En 1852, il présida à l'érection d'un évêché à Saint-Hyacinthe. Nommé archevêque titulaire de Marcianopolis en 1876, il passa les dernières années de sa vie au Sault-au-Récollet. Mgr. Ignace Bourget, qui fut évêque de Montréal de 1840 à 1876, mourut le 8 juin 1885. Source : Inventaire sommaire d'une collection de mandements, lettres pastorales et circulaires de Mgr. Ignace Bourget.

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