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Notice d'autorité

Association des femmes diplômées des universités

  • P0107-A
  • Collectivité
  • 1949-2003

Motivée et soutenue par l'Association des femmes universitaires de Québec, l'Association voit le jour le 27 mai 1949 sous le nom de Société des femmes universitaires de Montréal (SFUM). Dès lors, l'Association est affiliée à la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités (FCFDU) qui est elle-même affiliée à la Fédération internationale des femmes diplômées des universités (FIFDU). Un comité provisoire est mis en place. Celui-ci choisit le futur conseil d'administration qui a pour présidente Mme Florence Martel. Aussitôt d'autres comités sont constitués pour répondre aux besoins de fonctionnement de l'Association et de ses activités. L'AFDU s'emploie alors à recruter de nouveaux membres et à se faire connaître auprès des femmes, des associations et des organismes. Rapidement, un programme d'activités voit le jour et des conférences commencent à être données. C'est le 6 décembre 1961 que la Société des femmes universitaires de Montréal change de nom pour devenir l'Association des femmes diplômées des universités (Montréal) (AFDU).

Les buts premiers de l'Association sont de servir la cause de l'éducation auprès de femmes tout en contribuant au progrès de l'enseignement, encourager les études avancées et la recherche. Elle souhaite aussi stimuler chez les femmes universitaires l'intérêt pour les affaires publiques, politiques, sociales et culturelles. L'Association a aussi pour objectifs de maintenir le statut économique, juridique et professionnel chez les femmes du Québec. L'AFDU tente de favoriser l'entraide et la collaboration entre femmes diplômées tant au niveau provincial, national qu'international, et d'orienter les jeunes diplômées vers les études supérieures. C'est dans ce sens que l'AFDU accorde des bourses d'études à de jeunes femmes. Depuis 1979, l'AFDU est jumelée au groupe de Paris de l'Association française des femmes diplômées des universités.

Pour mener à bien ses intentions, l'AFDU organise ses actions en trois volets. Tout d'abord par de nombreuses associations et collaborations avec des organismes tels que la Fédération des femmes du Québec (FFQ), la Commission des études catholiques de Montréal (CECM), l'Association des éducateurs du Québec (AEQ) pour ne nommer qu'eux. Puis par la mise en place d'activités éducatives qui sont organisées par différents comités de l'Association comme le comité d'éducation, le comité des arts ou encore le comité de rencontre. Les activités prennent la forme de colloque, de conférence, de rencontre-orientation, ou d'exposition. Le dernier volet est axé sur des études et des recherches que l'AFDU effectue pour soutenir des causes qu'elle souhaite défendre ou pour dénoncer des situations compromettantes pour les femmes ou la famille. L'Association rédige alors des rapports, des mémoires qui affirment ses positions entre autres sur la place des femmes dans les corporations professionnelles, sur un projet de loi relatif à la famille, ou sur le retour aux études de la femme mariée, l'avortement ou la lutte contre la pornographie.

L'AFDU est composée de membres actifs, de membres associés et de membres étudiants qui doivent tous avoir acquitté une cotisation fixée par le comité d'administration et avoir obtenu soit un baccalauréat, une licence, une maîtrise, un doctorat ou des diplômes reconnus équivalents. Elle compte aussi des membres d'honneur qui se sont illustrées dans des actions particulières relatives aux droits de femmes.

En 2003, l'AFDU ne compte plus assez de membres au conseil d'administration pour assurer le bon fonctionnement de l'Association, de ce fait l'AFDU est dans la nécessité de cesser ses activités. C'est le 18 septembre 2003 que la dissolution de l'Association des femmes diplômées des universités (Montréal) est officiellement prononcée.

Association des médecins cliniciens enseignants de Montréal

  • P0367-A
  • Collectivité
  • 1969-

Crée en 1969 sous le nom d'Association des médecins cliniciens enseignants du Québec (AMCEQ), cette association à comme objectifs la défense et le développement des intérêts économiques, sociaux, moraux et scientifiques des médecins cliniciens enseignants PTG (plein temps géographiques) soit les professeurs, médecins dans les hôpitaux d'enseignement se consacrant à l'enseignement, la recherche et aux tâches administratives qui en découlent. Son premier président est le docteur Bernard Leboeuf.

L'AMCEQ entreprend les démarches requises pour assurer la négociation collective de tous les facteurs conditionnant les activités professionnelles de ses membres. C'est ainsi qu'en 1975 elle est accréditée comme représentante des médecins cliniciens enseignants de l'Université Laval et de ceux de l'Université de Montréal en 1976. Elle signe des conventions collectives avec l'Université de Montréal en 1976 puis 1977, 1979 et 1988. 1990 marque le départ de la section de l'Université Laval qui forme l'Association des médecins cliniciens enseignants de Laval (AMCEL). C'est aussi en 1990 que l'AMCEQ change de nom et devient l'Association des médecins cliniciens enseignants de Montréal (AMCEM). L'AMCEM signe de nouvelles conventions collectives en 1991, 1999 et 2006.

Association des médecins cliniciens enseignants du Québec

  • P0208-A
  • Personne
  • 1977-

L'Association des médecins cliniciens du Québec, en plus d'effectuer la représentation de l'ensemble de ses membre, s'intéresse également aux conditions de travail de ses médecins et de leurs relations avec leurs supérieurs. L'Association sert aussi de négociateur pour leurs conventions collectives.

Association des médecins cliniciens enseignants du Québec

  • P0208-A
  • Personne
  • 1977 - [19??]

L'Association des médecins cliniciens du Québec, en plus d'effectuer la représentation de l'ensemble de ses membre, s'intéresse également aux conditions de travail de ses médecins et de leurs relations avec leurs supérieurs. L'Association sert aussi de négociateur pour leurs conventions collectives.

Association des non-fumeurs de l'Université de Montréal

  • P0214-A
  • Collectivité
  • 1978-

L'Association des non-fumeurs de l'Université de Montréal (aussi connue sous l'abréviation ANFUM) est fondée en 1978, suite à une campagne antitabac débutée en septembre 1977 par le Service de santé de l'université en collaboration avec les Services aux étudiants et le Bureau de l'information. Cette association est un organisme de regroupement et de représentation visant à l'élaboration, à la promotion et à la réalisation d'une politique des droits des non-fumeurs. Elle est constituée d'un conseil administratif de membres élus dont un président, un vice-président, d'un secrétaire-trésorier et de trois conseillers.

Association des professeurs de la Faculté des sciences de l'Université de Montréal

  • P0212-A
  • Collectivité
  • [1946?]-[1955?]

Créée en 1946, l'Association des professeurs de la Faculté des sciences de l'Université de Montréal (APFSUM) s'intéresse à la condition des enseignants attachés aux différents départements de la Faculté. Reconnue en 1947 pour représenter tous les professeurs de la Faculté des sciences, elle propose des suggestions relatives à l'amélioration des salaires et au perfectionnement des professeurs. À cet effet, elle présente un mémoire sur l'importance d'adopter une nouvelle échelle salariale pour le corps professoral de la Faculté des sciences. L'APFSUM participe également de près à la création de l'Association générale des professeurs de l'Université de Montréal (AGPUM) puisque quatorze membres de son Comité exécutif s'allient et décident de former en 1955 cette nouvelle association.

Les activités de l'Association des professeurs de la Faculté des sciences de l'Université de Montréal se poursuivent toujours en 1948-1949. Le dernier président de l'Association est Jean-Claude Richer.

Association des professionnels de l'activité physique au Québec

  • P0140-A
  • Collectivité
  • 1970-1977

L'APAPQ est une association qui a réuni, de 1970 à 1977, les professeurs d'éducation physique du Québec enseignant de l'élémentaire jusqu'au niveau universitaire. L'organisme a travaillé à la promotion des intérêts de ses membres auprès des instances gouvernementales, en particulier le ministère de l'Éducation. Il a aussi étudié les programmes d'études en éducation physique afin de les rendre conformes aux besoins des étudiants. Ce sont très largement les professeurs de l'Université Laval, ainsi que ceux de l'Université de Montréal, qui ont animé le groupe. Le dernier président de l'APAPQ fut M. Yvan Girardin.

Association des résidents en psychiatrie de l'Université de Montréal

  • P0248-A
  • Collectivité
  • [198-]-

L'Association des résidents en psychiatrie de l'Université de Montréal (ARPUM) s'occupe de faire circuler d'information entre les résidents, qui sont souvent isolés les uns des autres par leurs lieux de résidences différents. L'ARPUM s'occupe également de siéger sur le comité pédagogique et sur le comité d'admission et d'évaluation pour les postes en résidence.

Association étudiante du département de sociologie

  • P0189-A
  • Collectivité
  • [197-]-

L'Association des étudiants en sociologie (AES) a été fondée en novembre 1976 lors d'une assemblée des étudiants du département. Elle fut créée afin de représenter les étudiants auprès de la fédération étudiante et des autorités départementales de l'Université de Montréal, et des autres regroupements étudiants québécois. L'AES vise également à informer ses membres des activités au sein du département et de l'association étudiante, à représenter les étudiants au niveau pédagogique ainsi que politique.

Association générale des étudiants de l'Université de Montréal

  • P0033-A
  • Collectivité
  • 1924-1968

L'Association générale des étudiants de l'Université de Montréal débute ses activités en janvier 1922. Selon les termes de sa constitution, l'Association a pour objet général de veiller aux intérêts matériels, intellectuels, moraux et religieux de l'étudiant. Ses activités visent alors essentiellement à planifier des services, des manifestations culturelles, sportives et religieuses. À la fin des années 1940, on assiste aux premières élections des représentants et du président. Durant la décennie 1950-1960, de nouvelles préoccupations surgissent au sein de l'AGEUM, notamment concernant l'accessibilité à l'éducation. En 1962, l'Association se donne le statut de « syndicat étudiant » et multiplie les services. Les membres de l'AGEUM siègent à des comités départementaux et facultaires. On les retrouve aussi au comité conjoint régissant les services du Centre sportif. Au niveau national, grâce aux pressions exercées sur le gouvernement du Québec, l'AGEUM disposera de fonds pour mettre en oeuvre des projets d'action sociale étudiante. Malgré le travail accompli, l'AGEUM de 1967 est peu populaire auprès des étudiants qui lui reprochent notamment son élitisme. Jugé non représentatif, le conseil d'administration de l'Association votera la dissolution le 28 février 1969.

Source : Répertoire numérique simple du fonds de l'Association générale des étudiants de l'Université de Montréal (AGEUM).

Association générale des étudiants de psychologie

  • P0190-A
  • Collectivité
  • [197-]-

L'Association générale des étudiants de psychologie de l'Université de Montréal (AGEPUM) a pour mandat d'améliorer les conditions d'études et le contenu des cours des étudiants du département, de représenter ses membres autant à l'intérieur de l'Université que pour les relations externes et d'organiser et de promouvoir des activités parascolaires.

Association générale des étudiants et étudiantes de la Faculté de l'éducation permanente

  • P0211-A
  • Collectivité
  • 1985-

L'Association générale des étudiants et étudiantes de la Faculté de l'éducation permanente (AGEEFEP) fut créée le 16 novembre 1985, puis accréditée officiellement auprès de l'Université de Montréal le 29 novembre 1988. L'AGEEFEP a pour mandat de s'occuper de la communication avec les étudiants par l'entremise d'un journal, de s'impliquer au niveau des affaires académiques et gouvernementales, d'organiser des activités étudiantes. L'Association a également organisé plusieurs congrès.

Source : Journal étudiant (Cité éducative).

Atherton, William Henry

  • P0060-A
  • Personne
  • 1867-1950

William-Henry Atherton est né le 15 novembre 1867 en Angleterre. Dès son enfance, il manifeste un grand intérêt pour les archives et l'histoire. Ses études classiques terminées, il étudie la philosophie scolastique. Durant cette période, Atherton enseignera les auteurs classiques et la diction tout en s'intéressant au théâtre. Après avoir obtenu un succès considérable dans l'enseignement en Angleterre, Atherton émigre au Canada en 1907. Il y poursuivra sa carrière d'abord en Alberta puis à Montréal où il se joint au personnel du Collège Loyola. William-Henry Atherton a toujours manifesté un vif intérêt pour les organismes civiques et nationaux. C'est ainsi qu'il organisera la première exposition pour la protection de l'enfance au Canada et mettra sur pied la première campagne de nettoyage de la ville (1911). Premier professeur de littérature anglaise à l'Université Laval de Montréal, il y enseignera aussi l'histoire du Canada. En 1947, il est nommé professeur émérite de la faculté des lettres de l'Université de Montréal. Atherton sera le premier au Canada à donner des conférences radiodiffusées sur la littérature, l'histoire et les réformes sociales. Il est décédé le 6 juillet 1950 à l'âge de 83 ans. Source : État sommaire du fonds William-Henry-Atherton.

Aubut-Pratte, Françoise

  • P0297-A
  • Personne
  • 1922-1984

Françoise Aubut est née le 5 septembre 1922. Elle débute ses études de piano à l'âge de six ans. Elle entre au Conservatoire national de Montréal où elle étudie l'orgue avec Eugène Lapierre, et le piano avec Antonio Létourneau. Après avoir obtenu un diplôme d'orgue de la Schola contorum, elle poursuit sa formation au New England Conservatory de Boston en 1937-1938. Puis elle traverse l'Atlantique pour étudier au Conservatoire de Paris ayant entre autres pour maître Olivier Messiaen, Marcel Dupré, Simone Plé-Caussade, Norbert Dufourcq, Nadia Boulanger, Alfred Cortot et Henri Busser. Le Conservatoire lui décerne un exceptionnel grand premier prix pour tous les cours suivis. Elle y séjourne pendant la guerre où elle est internée huit mois à Besançon. Par la suite, elle est organiste à l'église de l'Assomption à Passy et joue dans plusieurs palais dont celui de Versailles, de Chaillot, de Saint-Sulpice. De retour au Canada en 1945, elle donne des récitals et inaugure de nombreux instruments au Québec. En septembre 1946, elle épouse Me Maurice Pratte. Elle enseigne à l'Institut Nazareth, au CMQ, au CMM, au Collège de Musique Sainte-Croix, à l'Université de Montréal et à l'École Vincent-d'Indy. Elle est titulaire successivement des orgues de l'église Saint-Édouard, l'église Notre-Dame-des-Neiges et de l'église Saint-Albert-le-Grand. Le Prix de musique Calixa-Lavallé lui est décerné en 1961. Elle enregistre deux disques en 1956. Elle décède le 8 octobre 1984.

Auger, Franklin

  • P0290-A
  • Personne
  • 1937-1994

Franklin Auger voit le jour en 1937. Inscrit en biologie au premier cycle à l'Université de Montréal, il poursuit ses études en anthropologie devenant l'un des premiers diplômés (M.SC.1964) de ce nouveau programme. Il continue par la suite son éducation à Paris où il obtient son doctorat en 1967. De retour à Montréal cette même année, Franklin Auger débute sa carrière de professeur au Département d'anthropologie de l'Université. Il enseigne les cours touchant à la génétique, la paléontologie et la variabilité biologique tout en contribuant au savoir de sa science par la publication d'articles et d'ouvrages scientifiques en anthropologie. De même, il favorise la mise sur pied de programmes de recherche en bioanthropologie chez les Inuits du Nord du Québec et il participe à l'érection d'un programme de recherche sur la santé au travail des groupes québécois francophones.

En parallèle de sa carrière d'enseignant, Auger entreprend une carrière administrative. En effet, il assume la direction du Département d'anthropologie et comble le poste de vice-doyen de 1970 à 1987, fonction qu'il réintègre à compter de janvier 1994. Franklin Auger s'éteint le 2 novembre 1994 à l'âge de 57 ans.

Source :

Département d'anthropologie, "Hommage à Franklin Auger", Forum volume 29, numéro 11 (14 novembre 1994), p.5

Babaï, Féridoun

  • P0340-A
  • Personne
  • 1935-

Féridoun Babaï est né à Khameneh ville de l'Azerbaïdjan iranien en 1935. Sa langue natale est le turque azeri. Il fait, en persan langue officielle de l'Iran, ses études primaires à Khameneh et secondaires à Tabriz toujours en Azerbaïdjan iranien. Ses études supérieures en médecine à l'Université de Tabriz en Iran (1955 à 1962) se déroulent en persan et en français, langues qu'il a choisies d'apprendre à l'école secondaire. En 1962, il vient au Québec pour poursuivre ses études de médecine, spécialisées en pathologie, à l'Université de Montréal. Il est nommé professeur au Département de pathologie de l'Université de Montréal en 1970. Il obtient son agrégation en 1974 et devient professeur titulaire en 1981.

Après 32 années d'enseignement et de recherche en biopathologie des cancers, M. Babaï prend sa retraite en 2000.

Baby, Louis-François-George

  • P0058-A
  • Personne
  • 1832-1906

Le juge Louis-François-George Baby est né le 26 août 1832. Il fit ses études classiques aux collèges de Montréal et de Joliette. Il entra au Barreau en 1857. Maire de Joliette, il fut aussi député du comté à Ottawa de 1872 à 1880 et Ministre du Revenu dans le cabinet Macdonald. Nommé à la Cour supérieure en 1880, il devient en 1896 président de la Commission de révision des statuts. Collectionneur très actif de documents se rapportant à l'histoire du Canada et à sa famille, il est un des fondateurs de la Société historique de Montréal et assume la présidence de la Société des numismates et des antiquaires de cette ville. Il est mort le 13 mai 1906.

Bachand, André

  • P0445-A
  • Personne
  • 1927-2010

André Bachand est né à Sherbrooke le 1er avril 1917. Après son B.A. (1937), André Bachand entreprend successivement des études à la Faculté de droit de l'Université de Montréal où il obtient un LL.L (1941) et à l'École des H.E.C. qui lui décerne le grade L.SC (com.) (1942). Par la suite, après une maîtrise de Columbia University. Iil accepte par la suite des responsabilités dans l'enseignement de la comptabilité H.E.C. et à la Faculté de droit. En 1951, il se joint au personnel de l'Université de Montréal à titre d'assistant de Me Marcel Faribault alors Secrétaire général. Il est directeur du Bureau de l’information responsable des relations publiques de l’Université de 1952 à 1966. Il lance en 1966, le Fonds de développement de l'Université de Montréal. Le Fonds connaîtra un succès remarquable; les dons d’entreprises et les dons personnels des dirigeants d’entreprise iront croissant, tout comme les dons individuels des diplômés, des professeurs et des employés de l’université. Novatrice pour l’époque au Canada français, la formule du Fonds sera reprise par d’autres. Il est directeur du Fonds de développement jusqu’en 1982. Il œuvre par la suite pendant plusieurs années au groupe Quebecor à titre d'adjoint spécial au président, Pierre Péladeau, et est membre de plusieurs conseils dont la Banque Mercantile du Canada et Renaud Canada.

Ardent défenseur de la vie universitaire de langue française, il est un des fondateurs de l’AUPELF, l’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française qui regroupait, les universités francophones du monde entier et qui fut l’un des éléments précurseurs de l'Agence universitaire de la Francophonie. Passionné de culture et collectionneur averti, monsieur Bachand a été à l'origine de la collection d'œuvres d'art de l'Universitéde Montréal, à laquelle il a contribué par des dons de gravures d'artistes québécois. Il a été vice-président des Musées nationaux du Canada et a joué un rôle actif au sein du milieu des arts. Il a également soutenu plusieurs activités culturelles de l'Université, dont les conférences J.-A De Sève et le Prix de la Revue Études française.

André Bachand est nommé membre de l’Ordre du Canada en 1979, officier de l’Ordre de la Pléiade en 2007et membre de l’Ordre national du Québec en 2008. André Bachand est décédé le 5 février 2010.

Baillargeon, Denyse

  • P0457-A
  • Personne
  • 1954-

Denyse Baillargeon est une historienne canadienne réputée, spécialiste de l'histoire sociale des femmes, de la famille, de la santé et de la consommation au Québec. Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université de Montréal (1981), elle a poursuivi ses études doctorales dans le même établissement. Sa thèse de doctorat, portant sur la contribution économique des ménagères montréalaises à la survie des familles ouvrières durant la crise économique des années 1930, a été publiée en 1991 sous le titre Ménagères au temps de la crise. Il s’agissait alors d’une étude pionnière, en ce qu’elle s’appuyait principalement sur des sources orales. L’année suivante, en 1992, Denyse Baillargeon a commencé à enseigner à l’Université de Montréal, au Département d’histoire de la Faculté des arts et des sciences (FAS). Devenue professeure agrégée en 1998, puis professeure titulaire en 2004, elle a pris sa retraite de l’enseignement en 2019. La même année, elle se voyait décerner le titre de professeure émérite.

Sur le plan de la recherche, les activités de Denyse Baillargeon ont résulté en un apport considérable à l’historiographie tant québécoise que canadienne. Parmi les historiennes québécoises, elle est l’une des plus traduites et lues au Canada et dans le monde. Certaines de ses publications ont d’ailleurs été primées. Son ouvrage Un Québec en mal d’enfants : la médicalisation de la maternité, 1910-1970 (publié en2004), lui a valu trois récompenses, soit le prix Jean-Charles- Falardeau, le prix Clio-Québec et le prix Lionel-Groulx. Denyse Baillargeon a également reçu le Prix du livre politique 2020, décerné par l’Assemblée nationale, pour son ouvrage Repenser la nation: l’histoire du suffrage féminin au Québec (paru en 2019).

Baillargeon, Hélène

  • P0236-A
  • Personne
  • 1916-1997

Hélène Baillargeon naît en 1916 à Saint-Martin-de-Beauce. Elle étudie le chant à Québec (1935-1938), à New York (1939-1940) et à Montréal (1940-1944) avec Alfred Laliberté qui l'initie alors au folklore. Elle effectue ensuite des recherches avec Marius Barbeau au Musée des Civilisations à Hull (1950-1955). En tant que chanteuse et hôtesse, elle participe à de nombreuses émissions de radio et de télévision sur les deux réseaux de la SRC : " Le réveil rural " (1951-1955), " Songs de chez nous " (1952-1955), " Cap aux sorciers " (1955-1958), " Chez Hélène " (1959-1973). Membre de l'ordre du Canada en 1973, elle devient juge à la Cour de la citoyenneté canadienne l'année suivante. Elle publie en 1962 un recueil de 77 chansons folkloriques, Vive la Canadienne. Ses enregistrements incluent French Canadian Folk Songs (1953) ainsi que Chants de Noël du Canada-Français / Christmas Carols of French Canada (1956) et quelques autres avec Alan Mills. (Source : Encyclopédie de la musique au Canada). Hélène Baillargeon est décédée en 1997.

Banque de terminologie

  • E0094-A
  • Collectivité
  • 1969-1976

La Banque de terminologie a été créée en 1969 pour répondre aux besoins existant concernant l'absence de documentation adéquate et à la difficulté de consultation. Elle est en opération jusqu'en 1976.

Ses objectifs sont de : réunir la documentation terminologique existante quelle qu'elle soit, d'alimenter les efforts méthodologiques de recherche terminologique et de rendre disponible toute l'information disponible, et ce, à des prix raisonnables. En 1975, elle change un peu son orientation pour collaborer avec l'Université de Montréal à la formation de terminologues, de traducteurs et de rédacteurs. Elle dévient également un organisme à but non lucratif.

Le Comité exécutif a droit de regard sur les affaires de la Banque par l'intermédiaire d'un vice-recteur. Ses activités sont toutefois administrées de façon autonome. Elle n'est attachée à aucun département ou faculté.

La Banque de terminologie se compose d'un Conseil d'administration qui établit les règlements pour le bon fonctionnement de l'organisme et d'un Directeur général responsable de l'administration, de l'exploitation, de la planification du contrôle de l'exercice.

Barré, Roger

  • P0163-A
  • Personne
  • 1899-1968

Roger Barré naît le 6 novembre 1899, à Montréal. Bachelier ès arts de l'Université de Montréal en 1919, il obtient un baccalauréat en pharmacie en 1923, puis une licence ès sciences chimiques en 1925. Boursier de la Fondation Rockfeller, il part étudier à l'Université de Paris et y obtiendra son doctorat ès sciences en décembre 1927. L'année suivante, il réalise une recherche postdoctorale à l'Université Harvard avant d'entreprendre sa carrière professorale à l'École de pharmacie de l'Université de Montréal (devenue Faculté en 1942) et à l'Institut de chimie comme chargé de cours d'abord, puis comme professeur agrégé (1933) et enfin comme professeur titulaire en 1940. Il occupe la fonction de secrétaire de l'École et puis de la Faculté de pharmacie de 1938 à 1951 et de 1953 à 1962. Il a contribué au développement de l'Université en créant la Fondation Henri-Barré (dont le but est de financer des congés d'études périodiques à différents professeurs de carrière). Un prix qui porte son nom est remis chaque année à un(e) étudiant(e) qui s'est particulièrement signalé(e) en chimie organique. Le professeur Barré est décédé le 1er novembre 1968.

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