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Personnes et organisations

Comité pour la constitution de fichiers d'adresses

  • D0059-A
  • Collectivité
  • 1976-[ca 1980]

Le Comité pour la constitution de fichiers d'adresses a été créé en 1976 par le Comité de régie avec le mandat d'étudier les problèmes techniques et politiques reliés à la constitution et l'utilisation de fichiers d'adresses aux fins d'envoi dans les diverses composantes de l'Université ayant trait à la communication, aux documents ou aux convocations à des réunions.

Un sous-comité est créé lors de la première réunion avec le mandat particulier d'étudier la question des listes et du contenu de l'information, estimant que tous les travaux de ce dernier sont préalables à toutes décisions.

Deux autres comités naîtront, le premier avec l'objectif de proposer des moyens techniques auxquels on devrait avoir recours pour l'envoi de documents, le deuxième ayant pour but de proposer une politique minimale quant à l'accessibilité aux fichiers d'adresses.

Comité des actions des coopérations internationales

  • D0011-A
  • Collectivité
  • [1974?]-[1975?]

Le Comité AD HOC du répertoire des actions de coopération internationale est entré en opération en 1974. Il a été créé suite à la demande de l'Association des universités partiellement ou totalement de langue française (A.U.P.E.L.F.), en vue de l'élaboration d'un répertoire des actions de collaborations internationales pour les universités francophones. Cette dernière voulant essayer d'intervenir dans la coopération universitaire internationale.

L'Université de Montréal décide par la même occasion de compiler toute action de coopération qu'elle entretient avec les institutions du Canada ou de l'étranger.

Centre d’informatique de gestion

  • D0020-A
  • Collectivité
  • 1969-1988

Le Centre d'informatique de gestion (CIG) est créé en 1969, afin de s'occuper des problèmes administratifs causés par les multiples expansions de l'Université. Le CIG s'occupe de la planification, de l'élaboration et de l'implantation des systèmes de gestion informatique pour l'ensemble de l'Université de Montréal. Il se doit de mettre à la disposition des administrateurs les renseignemenents essentiels à la prise de décisions.

L'objectif principal est de réaliser un système intégré d'informatique de gestion administrative. Un autre objectif, quoique secondaire, est la création d'un groupe de recherchistes qui aura pour fonction de répondre aux demandes d'analyses ou d'études des administrateurs. Plus spécifiquement, le CIG accorde la priorité aux programmes d'études et aux cours eux-mêmes et, deuxièmement, au secteur étudiant (clientèle de l'institution).

Le directeur du Centre est sous la responsabilité du vice-recteur à l'administration. La structure interne est consituée premièrement du directeur qui s'occupe, entre autres, d'établir les priorités et d'identifier les besoins en renseignements pour l'administration des secteurs. Ce dernier est aidé par un adjoint à l'analyse qui veille au bon développement et à la simulation des systèmes d'analyses et par un adjoint à la coordination qui supervise la collaboration avec les organismes externes. Les adjoints ont sous leur responsabilité des directeurs de projets qui supervisent des analystes.

Le CIG travaille en étroite collaboration avec le Centre de mécanographie; les deux ayant des mandats étroitement liés. Le premier travaille sur l'analyse fonctionnelle, ce qui veut dire établir la logique d'un système capable d'effectuer des fonctions particulières. Le deuxième est responsable de l'aspect technique des systèmes. Le CIG entretient aussi des relations avec le Groupe d'élaboration d'un système intégré pour la gestion universitaire (GRESIGU).

Le Centre d'informatique de gestion est intégré en 1988 aux Services informatiques.

Comité ad hoc sur le logement et le traitement des fonds et des collections

  • D0010-A
  • Collectivité
  • 1974-1975

Le Comité AD HOC sur le logement et le traitement des fonds et des collections a été créé en 1974 sous le nom du Comité AD HOC sur le logement et le traitement des fonds et des collections, par le recteur, Roger Gaudry. Il change quelque peu son nom, lors de la première réunion.
Le but premier du Comité est d'établir les objectifs et les politiques de l'Université de Montréal en ce qui concerne le logement et le traitement des fonds et des collections. En second lieu, ce comité doit également faire des recommandations sur les aspects scientifiques, techniques et administratifs liés à la conservation et la mise en valeur des fonds et des collections. Le mandat original portait sur les livres, les manuscrits et les archives, mais peu de temps après, le Comité ajouta également les oeuvres d'arts.
Le Comité est dissout en 1975, après la remise de son rapport.

Magasin scolaire

  • D0029-A
  • Collectivité
  • [ca 1949]-

Il s'agit d'un regroupement de magasins scolaires, répartis sur l'ensemble du campus de l'Université de Montréal, selon les besoins et qui s'occupent de la gestion et de l'acquisition du matériel de bureau. En 1987, les magasins scolaires sont réunis sous la supervision du Service des magasins pour ensuite, en 1996, être gérés par la Direction des services auxiliaires. À partir de 1999, l'Université ferme tranquillement ses magasins scolaires, ceux-ci n'étant pas rentables et nécessitant beaucoup d'administration. Ils sont progressivement remplacés par des formulaires de commande par internet qui simplifient le processus global de gestion.

Conseil de la bibliothèque

  • D0045-A
  • Collectivité
  • 1948-1960

Créé en 1948 par la Commission d'administration de l'Université, le Conseil de la bibliothèque centrale de l'Université de Montréal tient sa première réunion le 5 octobre de la même année. Veillant au fonctionnement général de la bibliothèque, le Conseil prépare le budget annuel de la bibliothèque centrale, approuve les dépenses effectuées à même ce budget et examine les réquisitions faites par les unités de l'Université à même le poste «bibliothèque» de leurs budgets respectifs. Le Conseil établit également les règlements de la bibliothèque et recommande à l'autorité compétente les actions (création de service, engagement de personnel, etc.) permettant à la bibliothèque centrale de réaliser ses objectifs. Suite à l'adoption de la charte de 1950 la Commission des études adopte un règlement prévoyant la continuation des activités du Conseil sans changement de mandat sous le nom de Conseil de la bibliothèque. Le Comité n'aurait pas tenu de réunion après janvier 1951.

En 1957 la Commission des études révise la structure de la bibliothèque de l'Université et établie deux entités. Elle crée sous sa responsabilité, la Sous-commission permanente de la bibliothèque de l'Université. Cette sous-commission surveille, pour le compte de la Commission des études, le fonctionnement de la bibliothèque de l'Université et agit comme organisme stimulateur de la bibliothèque universitaire. La Sous-commission agit également comme organisme d'appel des décisions du Conseil de la bibliothèque. Ce dernier maintient les fonctions qui lui étaient attribuées en 1948. L'existence de ces deux organismes s'avérant un mécanisme de fonctionnement difficile, la Commission des études les fusionne, suite à une résolution du 3 mars 1960, sous le nom de Sous-commission de la bibliothèque de l'Université. Le Conseil cesse donc ses activités à partir de cette date.

Service de la polycopie

  • D0028-A
  • Collectivité
  • 1963-

Avant 1955, les fonctions du Service de polycopie relèvent de la Centrale de dactylographie et de polycopie des Services auxiliaires. Entre 1955 et 1963, la fonction de polycopie relève du magasin scolaire. À partir de 1962 le Service de polycopie est responsable du service de photographie pour l'Université qui prendra comme nom Centrale de photographie. Le premier chef du Service de polycopie est Gérard Giguère (1963-1994). De 1964 à 1972, le Service relève de la Direction des services et de 1972 à 1976, du Service des magasins et stationnement. Depuis 1976 il relève du Service des entreprises auxiliaires.

Librairie

  • D0031-A
  • Collectivité
  • 1967-

La Librairie a été créée en 1967, suite à la demande des Presses. Le mandat se situe à trois niveaux : maintenir un étalage permanent des ouvrages produits par les Presses de l'Université de Montréal et ainsi augmenter leur visibilité ; fournir aux professeurs et aux étudiants de l'Université les services d'une librairie en offrant un étalage permanent des livres prescrits par les diverses facultés et départements ou pouvant être utiles à la documentation et à la recherche, ce qui inclut les livres et périodiques culturels et, dernièrement, contribuer aux opérations des Presses.

Elle contient trois succursales, soit la Librairie des sciences sociales, la Librairie scientifique et médicale et la Librairie de médecine vétérinaire.

De 1972 à 1976, elle relève du Service des magasins et du Stationnement pour ensuite être sous la juridiction du Service des entreprises auxiliaires. À partir de 1987, elle passe sous la direction du Service des magasins.

Gendreau, Joseph-Ernest

  • P0454-A
  • Personne
  • 1879-1949

Joseph-Ernest Gendreau est né à Coaticook (Québec) le 24 octobre 1879. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1893 à 1899. Après un stage chez les Pères Jésuites de Montréal, il poursuit ses études en Europe à l’University College, au King’s College et à l’Imperial College of Sciences de Londres. À Paris, il obtient les titres de B.A., Licence ès sciences physique et chimique et docteur en médecine et en philosophie et en théologie de l’Université de Paris. Il a comme professeur Antoine Beclère (radiologie), Henri Andoyer (astronomie), Louis Raffy (mathématiques), Henri Becquerel (histoire naturelle), Marie Curie, Paul Langevin, Claudius Regaud (radioactivité) et Émile Haug (géologie). À Paris, il travaille notamment à l’Université de Paris, à l’Institut Pasteur, à l’Institut du radium (Paris); en 1918, il est aussi chef du Laboratoire du Gouvernement militaire de Paris.

Pionnier des Sciences physiques et de la Radiologie au Québec, à son retour au Canada en 1920, Joseph-Ernest Gendreau est professeur de physique et de chimie à la Faculté des sciences de l'Université de Montréal et enseigne la chimie à l'École des hautes études commerciales. En 1922, il fonde l’Institut du radium de Montréal dédié à la recherche et à la thérapie du cancer qu’il dirigea jusqu’en décembre 1948. L’institut s'affilie à l'Institut de radium de Paris et à la fondation Marie-Curie, dont il devient la première filiale. Au cours de sa carrière, il représente le Canada dans plusieurs congrès internationaux dont notamment, sur invitation de Jean Perrin (Nobel de Physique – 1926) et Justin Godart, celui de l’Union internationale contre le cancer le 23 novembre 1938 regroupant plus de 1000 délégués (92 institutions de 52 pays) à l’Amphithéâtre de la Sorbonne pour souligner le 40e anniversaire de la découverte du Radium et rendre hommage à l’œuvre de Pierre et Marie Curie. Le Dr Gendreau est aussi président de l’Association des radiologistes du Canada de 1939 à 1941. Toute sa vie, il contribue à la diffusion des Sciences physiques aussi bien chez les médecins que chez les profanes. Professeur émérite de l’UdeM, il enseigne jusqu’à son décès le 5 juin 1949.

Legendre, Pierre

  • P0451-A
  • Personne
  • 1946-

Pierre Legendre (biologiste) est considéré comme le fondateur de l'écologie numérique. Il est né à Montréal le 5 octobre 1946 à Montréal. Il obtient une maîtrise en zoologie de l’Université McGill (1969) puis un doctorat en biologie à l’University of Colorado (1971). Il est chercheur postdoctoral (CNRC) au Genetiska Institutionen, Lunds Universitet, Suède, en 1971–72. Il est recruté par l’Université du Québec à Montréal en 1972. Il y est associé de recherche, puis directeur de recherche au Centre de recherche en sciences de l’environnement. En septembre 1980, Pierre Legendre devint professeur agrégé au Département de sciences biologiques de l’Université de Montréal, puis professeur titulaire en 1984.

Pierre Legendre est un spécialiste de l’Écologie numérique, une sous-discipline de l'écologie des communautés qu'il a fondée et à laquelle il a contribué de façon importante depuis 40 ans. Ses recherches portent en particulier sur les processus écologiques et biogéographiques qui génèrent et organisent la biodiversité à travers l'espace et le temps. Une composante importante de ses travaux en écologie fondamentale est le développement de méthodes quantitatives pour l'analyse des données écologiques multivariables. Il travaille entre autres à adapter et à transférer les méthodes développées en écologie spatiale des communautés à la génétique des paysages, en particulier pour l'étude de la diversité génétique bêta. Il est l’auteur entre autres d’une dizaine de livres sur l’écologie numérique, de plus de 300 articles dans des revues scientifiques et de plus de 300 communications présentées à des conférences scientifiques.

Au cours de sa carrière, il a reçu de nombreux prix et distinctions, dont le prix Michel-Jurdant (Sciences de l’Environnement) décerné par l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (Acfas), en 1986. Il est membre depuis 1992 de la Société Royale du Canada. Il obtient en 1995 la Médaille Romanowski (sciences de l’environnement), décernée par la Société royale du Canada. Il reçoit le Prix Marie-Victorin, prix de la recherche en sciences naturelles et en génie décerné par le Gouvernement du Québec en 2005. En 2007 il est nommé Officier de l’Ordre national du Québec. Pierre Legendre est lauréat en 2015 du Prix Adrien-Pouliot (Coopération scientifique avec la France) décerné par l’Acfas en partenariat avec le Consulat général de France à Québec et le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec. Il est récipiendaire en 2019 de la Médaille Alexander von Humboldt 2019 décernée par l’International Association for Vegetation Science (IAVS). Il a aussi reçu des prix pour son enseignement.

Mayrand, Albert

  • P0408-A
  • Personne
  • 1911-2004

Albert Mayrand est né à Longueuil le 19 février 1911. Il fait ses études au Collège de Montréal puis au Loyola College et poursuit ses études supérieures à l’Université de Montréal d’où il obtient une licence en sciences sociales (L. S. P.) en 1933 et une licence en droit (LL. L) en 1934. Il est admis au Barreau en 1934. Suite à ses études il fonde son propre cabinet avec quelques amis, le cabinet Mayrand, Deslaurier, Trépanier, où il pratique le droit durant quelques années. Il se marie avec Lucienne Boyer le 29 juin 1940 et aura 5 enfants.

De 1940 à 1948, il est chargé de cours en droit des transports, en 1948 il est l’un des premiers membres d’un véritable corps professoral de droit à l’Université de Montréal. De 1948 à 1968, il enseigne un grand éventail de cours en droit civil. Il devient professeur titulaire en 1951. Albert Mayrand occupe le poste de secrétaire de la Faculté de droit de 1950 à 1961, pour ensuite remplir les fonctions de vice-doyen et directeur aux études de 1961 à 1962. Il est de 1964 à 1965, professeur invité à la Faculté de droit d’Ottawa.

M. Mayrand dirige la Revue du Barreau de 1955 à 1964. En 1969, il est nommé juge à la Cour supérieure, où il siège jusqu’en 1974 pour ensuite devenir juge à la Cour d’appel du Québec de 1974 à 1986.

Albert Mayrand est un membre très actif au sein de l’Office de révision du Code civil (1969-1974). Il contribue à la réforme, en particulier dans les domaines du droit de la famille, de la responsabilité civile et du droit des biens. Il est l’auteur du livre « L’inviolabilité de la personne humaine » et du dictionnaire « Dictionnaire de maximes et locutions latines utilisées en droit », il participe aussi à la rédaction du « Dictionnaire de droit privé » du centre de recherche en droit privé et comparé du Québec, qui est établi à l’Université McGill. En 1986, M. Mayrand est nommé jurisconsulte à l’Assemblée nationale du Québec, pendant dix ans il avise les députés relativement aux questions de conflits d’intérêts.

Il reçoit trois doctorats honorifiques de l’Université d’Ottawa (1965), de l’Université de Montréal (1978) et de l’Université de Dalhousie (1983). En 1969, il est nommé comme professeur émérite de la Faculté de droit de l’Université de Montréal ainsi que Wainwright Senior Fellow de 1986 à 1988, à l’Université McGill. Il est décoré en 1993 de la médaille du Barreau du Québec et finalement, le 20 novembre 1997, il a reçoit le titre d’officier de l’Ordre du Canada en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle en droit.

Réseau canadien de recherche sur les bactéries pathogènes du porc

  • P0425-A
  • Collectivité
  • 2000-2007

Le Groupe de recherche sur les maladies infectieuses du porc est à l'origine de la création d'un regroupement national subventionné par Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie nommé le Réseau canadien sur les bactéries pathogènes du porc puis Réseau canadien sur les maladies infectieuses du porc (2000-2007) dirigé par Dr Jacques.

Bertrand, Claude

  • P0418-A
  • Personne
  • 1917-2014

Claude Bertrand est né à Sherbrooke en mars 1917. Il fait ses études au Séminaire de Sherbrooke. Il envisage d’étudier en génie, de par son goût pour les mathématiques, et débute ses études à l’Université McGill. Son père et son frère étant chirurgiens, il se dirigera finalement vers la médecine. Il obtient son diplôme de médecine « Magna cum Laude » de l’Université de Montréal en 1940. Il obtient la bourse Rhodes la même année. Marié à Claire Paradis en 1942, il a quatre enfants de cette union : Hélène, Denise, Lucie et Louis. Dr Claude Bertrand décède le 7 août 2014 à l’âge de 97 ans.

Le Dr Claude Bertrand a axé sa carrière sur la recherche. Au tout début de celle-ci, dès 1943, il fut nommé Fellow en recherche à l’Université McGill. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il devint Capitaine des Forces armées canadiennes et responsable du Service de neurochirurgie à l’Hôpital Sainte-Anne-de-Bellevue. En 1947, il débute en tant que neurochirurgien à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal et il en deviendra le Chef du Service de neurochirurgie de 1952 à 1972. Claude Bertrand entame sa carrière à l’Université de Montréal en tant qu’assistant-professeur de chirurgie dès 1950, pour être ensuite nommé professeur agrégé en 1957 et professeur titulaire de clinique en 1970. C’est en 1954 qu’il se joint au Neurosurgical Travel Club; lui permettant ainsi d’échanger avec les grands spécialistes mondiaux. Tout au long de sa carrière, le Dr Bertrand a été l’auteur de nombreuses publications scientifiques principalement sur la chirurgie stéréotaxique et la chirurgie des mouvements involontaires dans le torticolis spasmodique (dénervation sélective). Il fut président de nombreuses sociétés médicales dont la Société canadienne de neurologie, la Neurosurgical Society of America et l’American Society for Stereotactic and Functionnal Neurosurgery. Sa prolifique carrière fut couronnée de plusieurs distinctions. Claude Bertrand devint Compagnon de l’Ordre du Canada en 1971, récipiendaire du prix Laurence-Poole de la Faculté de médecine de l’Université d’Edimbourg (Écosse) de 1970-1971 et professeur émérite à l’Université de Montréal en 1982. En parallèle de toutes ses fonctions et suivant ses intérêts personnels, il fut président du Conseil consultatif national de la santé et du sport amateur, membre du Board of Trustees du Collège International Lester B. Pearson et membre du Conseil d’administration de plusieurs sociétés.

(Source : « De neurosurgery à neurochirurgie » de Hélène St-Pierre en collaboration avec le Dr Jacques Provost (juin 2002), http://necrologie.lapresse.ca/resultatrecherche.php?nodef=3563739)

Lacroix, Benoit

  • P0431-A
  • Personne
  • 1915-2016

Prêtre, théologien, philosophe, historien, professeur, Benoît Lacroix, est né Joseph Joachim François-Xavier Lacroix, le 8 septembre 1915 à Saint-Michel de Belchasse. Il rejoint l’Ordre des Dominicains en 1936 et est ordonné prêtre le 5 juillet 1941. Il fait ses études au Collège de Saint-Anne-de-la-Pocatière (baccalauréat ès arts, 1936), au Collège des Dominicains à Ottawa (licence en théologie, 1941), à l'Institut pontifical d'études médiévales de Toronto (doctorat en sciences médiévales, 1951), puis à l'École pratique des hautes études (études postdoctorales, 1952-1953), à l'École nationale des chartes (1953) et finalement à l'Université Harvard (1959-1960).

Il est professeur, à l’Institut d’études médiévales de l’Université de Montréal jusqu’en 1981, à titre entre autres de professeur titulaire à partir de 1960. Il occupe la fonction de directeur de l'Institut de 1963 à 1969. De 1973 à 1976, Benoît Lacroix occupe la chaire d’études québécoises à l’Université de Caen. Il enseigne aussi au Japon (Kyoto), en plus d’être professeur invité au Rwanda (Butare).

Il fonde, en 1968, le Centre d'études des religions populaires qui publie de 1968 à 1971, douze Cahiers d'études des religions populaires et organise, de 1970 à 1982, onze colloques universitaires sur les formes de la religion populaire chez les catholiques francophones au Québec, en Ontario et en Acadie. De 1980 à 1986, Benoît Lacroix se joint au comité scientifique de l’Institut québécois de recherche sur la culture. Dès le début de 1980, il assume notamment la direction d’un groupe chargé d'un programme de recherche sur la religion populaire. Il se voit confier avec le père Jean-Paul Montminy, la responsabilité d’organiser en 1982 un colloque international sur l’étude de la religion populaire.

Figure largement connue du public : il a publié une cinquantaine d'ouvrages scientifiques et religieux. Les premiers textes de Benoît Lacroix s’intéressent à la littérature, à l’art et à l’histoire. Il se lie d’amitié avec Jacques Brault, avec qui il publie en 1971 une édition critique des Œuvres de Saint-Denys Garneau. En 1984, il publie, avec Jean Simard, Religion populaire, religion de clercs? puis en 1985, l’ouvrage rédigé avec Madeleine Grammond Religion populaire au Québec. Typographie des sources : Bibliographie sélective (1900-1980). Pour donner suite à ce livre, Benoît Lacroix publie en 1986 La religion de mon père . De 1987 à 2010, le père Lacroix écrit et publie dans Le Devoir plusieurs essais qui s'expriment en des termes poétiques et spirituels, souvent reliés au printemps et à la fête de Pâques. Il participe également à plusieurs émissions de radio et de télévision.

Au cours de sa carrière, Benoit Lacroix reçoit plusieurs marques de reconnaissance. I devient membre en 1971 de la Société royale du Canada et de l’Académie des sciences morales et politiques. Il reçoit le Prix Léon-Gérin 1981. Il est nommé en 1985, Officier de l’Ordre du Canada et obtient la Médaille Pierre-Chauveau en 1987. Il reçoit en 1990 : un doctorat honoris causa de l’Université de Sherbrooke. Il est nommé en 1991 Chevalier de l’Ordre national du Québec puis Grand officier 1996 de l’Ordre national du Québec. En 1981, l’Université de Montréal le nomme professeur émérite. Il est parmi les intellectuels qui ont marqué la culture québécoise. Jacques Grand'Maison le décrivait en 1981 comme, « l'un des meilleurs témoins, au Québec, à titre de médiéviste et d'historien, de la tradition intellectuelle qui a façonné la pensée occidentale ».

Il décède le 2 mars 2016.

(Sources : Dossiers d’acquisition du fonds Benoit Lacroix. Page consacrée à Benoit Lacroix Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Lacroix)

Dormeyer, James

  • P0423-A
  • Personne
  • 1936-

James Dormeyer est né le 11 juillet 1936 à Commerey dans le département de la Meuse (France). Après un baccalauréat en philosophie effectué à l'Université de Dijon, M. Dormeyer accomplit, de 1956 à 1959, une formation universitaire et professionnelle à l'Institut des Hautes Études cinématographiques de Paris.

Très rapidement, M. Dormeyer s'intéresse à la production de reportages éducatifs ou relatifs à l'actualité. Ce dernier point s'observe plus particulièrement durant les années 1962 et 1963 où il devient correspondant des actualités françaises pour l'Ouest africain. Entre 1964 et 1968, M. Dormeyer réalise plusieurs films publicitaires et documentaires pour Hydro-Québec et pour la Société Radio-Canada. À compter de 1968, il est réalisateur à Radio-Canada où il réalise et conçoit des émissions de télévision pour les enfants, des dramatiques, des émissions d'affaires publiques et des émissions culturelles.

Parmi ses oeuvres on retrouve :

  • Une émission sur la Super-Frsnco-Fête (1974)
  • Prévert, Rose ou Bleu ? (1981) à partir de textes de Jacques Prévert. Cette émission recevra entre autres un Prix Anik et Golden «A» Award au Modern Language Film Festival New York.
  • Le compte de l'oiseau, (1983), Prix. Anik.
  • Menuhin-Prevost, une aventure créatrice, (1987), Prix Italia.
  • La Suite montréalaise) (1993), émission spéciale à l’occasion du 350e anniversaire de la fondation de Montréal qui reçoit plusieurs Prix Gémeaux et une plaque de bronze au Colombus International Film and Video Festival 93.
  • Beethovenissimo (1993), conception et réalisation d’une série de neuf émissions portant sur les neuf symphonies de Beethoven, Mention spéciale Prix Anik.

En 1996 James Dormeyer quitte la Société Radio-Canada. Il poursuit sa démarche créatrice avec entre autres deux projets de collaboration avec le compositeur André Prévost. De 1996 à 1998 il fait la conception, la prise de vue et le montage d’un document vidéo Journal d'une création, racontant presque quotidiennement la création André Prévost de son Concerto pour violon et orchestre dédié à Chantal Juillet et dirigé par Charles Dutoit à l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM). La vidéo est diffusée en 2006. En 2001, quelques mois avant le décès d'André Prévost J'ames Dormeyer enregistre sur dernières répétitions de Menuhin : Présence, considéré comme le testament musical du compositeur. Il en tirera une vidéo Menuhin :présence, je me souviens... qui sera diffusée à partir de 2012.

Collège des franciscains

  • P0177-A
  • Collectivité
  • 1950-1967

Le 25 mai 1949. Mgr Anastase Forget, évêque de St-Jean, autorise les pères Franciscains à ouvrir un Externat classique sur la Rive-Sud de Montréal pour les jeunes gens qui désiraient poursuivre leurs études collégiales. Les cours débutent en 1950. L’immeuble de l’Externat classique de Longueuil sur le chemin Chambly ouvre ses portes en septembre 1951 à Longueuil, et est inauguré officiellement le 2 novembre 1952. Les buts de l'institution étaient de préparer les jeunes gens à l'état ecclésiastique ou religieux, ou à toutes les carrières, d'offrir les cours classiques de la 8e à la 15e année. Le programme scolaire était conforme aux exigences de la Faculté des arts de l'Université de Montréal. Le 14 septembre, il devient le cégep Édouard-Montpetit.

Bertrand, Michel J

  • P0358-A
  • Personne
  • 1945-2012

Michel J. Bertrand, spécialiste de la spectrométrie de masse, est né en 1945. Il fait ses études classiques au Collège Ste-Marie avant d'étudier à l'Université de Montréal où il obtient un doctorat en chimie. Il va à l'Université Purdue aux États-Unis afin de faire des études postdoctorales en spectrométrie de masse organique. Il revient au Québec où il occupe un poste au Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) de 1972 à 1974. Durant cette période, il enseigne aussi au Centre de recherche en santé de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) à Montréal. Il se fait remarquer dans l’application des technologies de contrôle des tests antidopage pour les Jeux olympiques de Montréal (1976) et ceux de Lake Placid (1980). En 198,1 il entre en fonction à l'Université de Montréal à titre de professeur titulaire au Département de chimie. En 2001, il mettra au point un pyrolyseur capable d'identifier presque n'importe quelle substance chimique ou organique en moins de deux minutes. Il prend sa retraite de l'Université de Montréal en 2006.

Au cours de sa carrière Michel J. Bertrand l a rédigé plus de 150 articles scientifiques, présenté plus de 350 conférences dans des congrès internationaux, et supervisé plus de 50 mémoires de maîtrise et de thèses doctorales. Il a siégé à plusieurs comités nationaux de révision d'articles scientifiques et d'octrois de fonds de recherche. Il décède le 14 octobre 2012.

Carter, Edward Brock

  • P0376-A
  • Personne
  • 1822-1883

Né à Trois-Rivières, le 1er mars 1822, il est le fils de George Carter, médecin, et de Mary Ann Short. Il suit des cours privés à Trois-Rivières et fait ses études classiques au Collège de Nicolet. De 1840 à 1845, il étudie le droit auprès de Mes Short, Thomas Cushing Aylwin, F.W. Primrose et John Rose. Le 24 octobre 1850, il épouse à Montréal, à l'Église anglicane St George, Mary Jane Kerr, fille de James Hastings Kerr.

Il travaille comme gérant dans un établissement commercial de 1838 à 1840. Admis au Barreau du Bas-Canada le 21 février 1845, il exerce sa profession d'avocat à Montréal. Il est greffier de la couronne et greffier adjoint de la paix pour le district de Montréal de 1862 à 1866. En 1862, il est nommé au Conseil de la Reine. Il devient professeur associé en droit criminel à l'Université McGill en 1862 il est par la suite, professeur adjoint (1863-1880) puis professeur émérite de l'Université McGill (1880-1883).

Il est membre du cabinet des avocats Carter, Church et Chapleau en 1873. Gouverneur du College Bishop's. Il est avocat de l'Église anglicane du diocèse de Montréal.et membre du synode anglican. Il est l’auteur de A Treatise on the Law and Practice on Summary Convictions and Orders by Justices of the Peace in Upper and Lower Canada (1856). Il est nommé docteur en droit de l'Université McGill et docteur en droit honoris causa du Collège Bishop's.

Élu sans opposition député conservateur dans Montréal-Centre en 1867 il est défait en 1871 dans la même circonscription et dans Châteauguay. Il est élu sans opposition député conservateur à la Chambre des communes dans Brome à l'élection partielle de novembre 1871, et réélu en 1872. Il ne se représente pas en 1874.

Il décède à Montréal, le 27 septembre 1883, à l'âge de 61 ans et 6 mois. Il est inhumé à Montréal, dans le cimetière de l'église anglicane St. Jude, le 29 septembre 1883.

Comtois, Roger

  • P0383-A
  • Personne
  • 1921-2013

Roger Comtois est né à Saint-Eustache le 9 février 1921. Après des études au Collège Bourget de Rigaud (1934-1941) il étudie au Saint Michael’s College de l’Université de Toronto (1941-1942) et à l’École normale Jacques-Cartier de Montréal (1942-1943). Il obtient une licence en droit de l'Université de Montréal 1946. Le notariat retenant son attention, il entreprend alors de se perfectionner, décrochant successivement un DES en 1958 puis un doctorat en 1964 à l'Université d'Ottawa.

La Faculté de droit de l’Université de Montréal le recrute en 1948. Il est professeur adjoint (1948), puis professeur agrégé (1950) et professeur titulaire (1959). Il accepte les responsabilités qu'on lui confie soit le secrétariat de la Faculté pour deux mandats (1961-1970), puis le décanat (1976-1980).

Il entreprend une collaboration étroite avec la Chambre des notaires et apporte une contribution extraordinaire à la Revue du notariat. En effet, il en devient le directeur (1956-1998). Pendant plus de 40 ans, ses articles dits « de doctrine » balisent le cheminement des esprits tant au plan des connaissances qu'à celui de la pratique. On lui doit, notamment, des travaux sur la « société d'acquêts » qui ont marqué d'une façon indélébile le droit notarial. Il est aussi président de la Chambre des notaires du Québec de 1966 à1969.

Sa carrière l’amène à recevoir plusieurs honneurs qui témoignent de la qualité de ses publications et de l'importance du rôle qu'il a joué dans le domaine juridique. Il devient membre de la Société royale du Canada (1970). Il reçoit un doctorat honorifique de l’Université d’Ottawa en 1979 et est fait officier de l'Ordre du Canada en 1983. Reconnaissant les mérites exceptionnels de Roger Comtois, l'Université lui confère en 1984 le statut de professeur émérite.

Roger Comtois est décédé le 7 février 2013.

Le François, Pierre

  • P0378-A
  • Personne
  • 1942-

Pierre Le François est né en 1942. Il obtient un baccalauréat en sciences politiques de l'Université de Montréal en 1966 et il poursuit une scolarité de maîtrise en 1967.

Pierre Le François a occupé diverses fonctions au cours des années. Il a été entre autres coordonnateur du développement à l'Institut canadien d'éducation des adultes (1970-1972), Directeur général de la direction générale de la coopération internationale (1975-1977) puis Sous-ministre adjoint, principalement responsable des affaires fédérales-provinciales et interprovinciales (1977-1980) au Ministère des Affaires intergouvernementales. Il occupe le poste de sous-ministre (1980-1984) au Ministère du Loisir de la chasse et la pêche et de secrétaire général associé au Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes (1984-1985). Il est sous-ministre au Ministère de la Santé et des Services sociaux (1985-1986). Il est secrétaire général de la Ville de Montréal de 1986 à 1994. Il est associé chez Hermès, société en partenariat en service public (1994-1997) puis président de la Société de partenariat et de coopération (1997-2006). Un dernier mandat l'a conduit à la direction générale de l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) de 2006 à 2010.

Pierre Le François a été vice-président (affaires publiques), puis président de l’Union générale des étudiants du Québec (UGEQ) de novembre 1965 à mai 1968.

Grimard, Jacques

  • P0388-A
  • Personne
  • 1947-2007

Jacques Grimard est né le 14 janvier 1947 à Rawdon au Québec. Il amorce ses études à l'Université de Sherbrooke où il obtient un Baccalauréat en Arts en 1967. Il obtient par la suite une License en Lettres en 1969 en Histoire européenne. Il termine sa maîtrise en 1971 à l'Université de Sherbrooke en Histoire administrative. Il obtient son Doctorat de 3e cycle en Histoire économique à l'Université de Paris I en 1979. En 1980, il se spécialise en Archivistique au British Council en Angleterre.

Il commence sa carrière en 1974 comme responsable des Archives à l'Université d'Ottawa au Centre de recherche en civilisation canadienne-française. Il se joint ensuite à l'équipe des Archives nationales du Québec au service des affaires culturelles où il occupe le titre de conservateur adjoint de 1979 à 1987. Il a contribué au développement du programme d'archivistique de l'Université Laval où il a enseigné à titre de professeur invité en 1987-1988. Il devient ensuite directeur général au développement et préservation au sein des Archives nationales du Canada de 1991-2000.

C'est à l'été 2001 qu'il se joint à l'équipe de l'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI) à titre de professeur agrégé. Il enseigne aux trois cycles d'études soit le certificat en archivistique, la maîtrise et le doctorat en sciences de l'information. Il continue en même temps à effectuer ses recherches et à publier ses résultats.

Il participe à de nombreux comités et groupes de travail aux différents paliers gouvernementaux, à l'Association des archivistes du Québec (AAQ), au Conseil international des archives (CIA), à la Conférence internationale de la Table ronde des archives (CITRA) de même qu'au Bureau canadien des archives et au Conseil canadien des archives.

Il décède le 27 octobre 2007.

Réseau canadien pour l'élaboration de vaccins et d'immunothérapies (CANVAC)

  • P0372-A
  • Collectivité
  • 1999-2011

Le Réseau canadien pour l’élaboration de vaccins et d’immunothérapie (CANVAC) a été fondé en 1999 et a été actif jusqu’en 2007. Il a été membre du Réseau des centres d’excellence du Canada qui assurait son financement. L’Université de Montréal a agi comme institution hôte de ses activités, mais a aussi contribué au financement du réseau CANVAC à partir de 2001.

Le réseau CANVAC a choisi de spécialiser son expertise, au moment de sa création, dans la recherche contre le cancer, le SIDA et le virus de l’Hépatite C, trois maladies pour lesquelles il lui semblait possible de développer des vaccins. Il a, par la suite, étendu ses activités dans six domaines principaux : les vaccins contre le VIH, les vaccins thérapeutiques contre le VHC, les immunothérapies des cancers du sein et de la prostate; les sciences sociales dans l’optique de la vaccination; la biologie des cellules dendritiques (utilisées comme vaccins candidats) et enfin le suivi de la réponse immunitaire, afin d’évaluer les réponses immunitaires chez les volontaires ayant reçu un vaccin expérimental.

Dans cette optique, les chercheurs du réseau CANVAC ont travaillé sur des vaccins contre le mélanome, le cancer du sein et le cancer de la prostate, ainsi que sur un protocole de vaccination thérapeutique contre le VIH et sur un processus de restauration et de renforcement du système immunitaire de sujets atteints du VIH. Il a également participé à la lutte contre le SRAS en permettant le développement de vaccins potentiels dans ses laboratoires.

De nombreux chercheurs canadiens renommés et plusieurs étudiants universitaires de cycle supérieur ont collaboré aux recherches du réseau CANVAC. Celui-ci a par ailleurs établi des relations notamment avec le Réseau ontarien de recherche sur le cancer, l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC, l’Initiative internationale pour un vaccin contre le SIDA, l’Agence nation de recherche contre le SIDA en France. Il a également signé des ententes de recherche qui lui ont permis de collaborer avec, entre autres, Aventis Pasteur, Becton Dickinson et Merix.

Suite à la décision du Réseau des centres d’excellence du Canada de ne plus le financer, le CANVAC a dû progressivement cesser ses activités à partir du 30 juin 2006 et n’est plus actif depuis 2007.

Source: Informations tirées de la version du 06 août 2003 du site Internet du Réseau des centres d’excellence du Canada archivée sur le site Wayback Machine et disponible à l’adresse suivante : http://web.archive.org/web/20040629055821/www.nce-rce.gc.ca/nces-rces/canvac_f.htm

Hubert, Marcel

  • P0387-A-02
  • Personne
  • [1906]-1993

Marcel Hubert est né en France à Lille en [1906]. À l'âge de 11 ans, il entre au Conservatoire de Paris, dans la classe d’André Hecking. À 13 ans, il obtient son premier prix et une première médaille pour lecture à vue. À 14 ans, il fait ses débuts comme artiste de concert, jouant comme soliste aux Concerts Colonne et avec la Philarmonique de Paris. Son succès fut considérable, et lui valut de nombreux engagements. Il effectue une première tournée aux États-Unis en 1926. Il revient aux États-Unis et deviendra citoyen américain en 1938. Il a donné de nombreux récitals entre autres au Carnegie Hall. Il a été soliste dans le cadre de concerts avec le Philadelphia Orchestra, le Minneapolis Symphony et d'autres orchestres. En plus de ses concerts comme soliste Marcel Hubert a livré des prestations avec la soprano Lily Pons et sa sœur la pianiste Yvonne Hubert. Il a également enseigné dans différents collèges américains. De 1962 à sa retraite en 1978, il a été membre de l'orchestre du Radio City Music Hall. Marcel Hubert décède à New York le 25 octobre 1993 à l’âge de 87 ans.

Cholette, Jean-Paul

  • P0162-A
  • Personne
  • 1915-2009

Jean-Paul Cholette voit le jour le 22 juillet 1915. Médecin et professeur à l'Université de Montréal, il débute ses études au Collège de Montréal où il obtient son baccalauréat ès arts en 1935. En 1938, il devient bachelier en médecine à l'Université de Montréal, puis, en 1941, il reçoit de cette même institution son doctorat en médecine. Jean-Paul Cholette débute sa carrière d'enseignant au Département de chirurgie de l'Université de Montréal. Il travaille pendant dix ans (1950-1960) comme assistant professeur, puis, occupe le poste de professeur agrégé (1960-1977) et professeur titulaire (1977-1981). Il accepte le 29 mai 1981 le titre de professeur émérite.

Enseignant impliqué, Jean-Paul Cholette est membre de plusieurs comités de l'Université et participe à de multiples associations professionnelles dont la Société française de chirurgie, la Société de chirurgie de Montréal et la Canadian Association of Clinical Surgeon. De plus, il donne des conférences et écrit dans plusieurs des revues savantes liées à la discipline.

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